Domaine de Charles-Antoine d'Appérault-Frayner
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Zya
Zya
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Parce qu'une telle demande ne saurait se refuser... Empty Parce qu'une telle demande ne saurait se refuser...

Lun 8 Juin - 22:30
... elle avait dit oui. En même temps, elle lui refusait rarement quelque chose. Et puis, depuis quand ne s'étaient-ils vus? Beaucoup de temps. Bien trop. Souvenirs vagues d'un manoir qui s'imposent à son esprit, comme elle y pense. Pourquoi ceux-ci plutôt que d'autres? Il y en avait tellement, à dire vrai. Au moins pour elle, vu qu'elle ne savait ce qu'il en était pour lui. Mais pourquoi ceux-ci? Peut être parce qu'un tournant avait été marqué, alors? Ce devait être ça. Mais il y en avait tellement eu, depuis... Des claques par dizaines, et la dernière en date avait laissé des traces au visage de l'Ange, si ce n'est à ce corps redevenu lui...
Alors, profiter du temps accordé était une bonne solution en soi. Un baume à l'âme qu'elle recherchait à chaque fois qu'elle était sur le point de déraper, de perdre pied, ou de s'enfermer plus qu'elle ne l'était déjà.

Regard qui se perd sur le paysage environnant. Limousin, Bourbonnais, Bourgogne, Champagne. Une longue route, qu’elle avait faite pour partie en cavalier seule. Et puis, sur la fin, elle était descendue dans une auberge, avait loué de quoi la mener en ces terres de Villemaur, c’était reposé le temps qu’elle avait voulu s’accorder et finalement, après une séance d’apprêtage et autre chose féminine, elle avait pris la route. Couleur vert d’eau au menu. Tenue simple, à la coupe d’époque. Et hormis le choix de l’étoffe, rien de plus que son discret collier et un bracelet d’Ylfan trônant sur ses gants blancs. Les boucles brunes, elles, avaient été relevées sur sa nuque. Parement simple d’un Ange. Pas envie de plus que les signes de ralliement à sa famille, comme toujours. Sauf l’absence d’une alliance… à première vue. Là ou pas, bonne question. L’avenir le dirait, ou non.

Et le coche continue d’engloutir les lieues. Anxiété, nervosité, impatience aussi. Drôle de mélange, qu’elle chasse de son visage quand, une fois arrivée à bon port, elle descend de son perchoir. Il avait dit quoi , au juste, pour le rendez-vous ? Avait-il dit quelque chose, d’ailleurs… ? Intérieur ? Extérieur ? Elle se souvient d’une fois où elle avait attendu à l’extérieur et où il était à l’intérieur.

Et ici, ca donnerait quoi ?

Le regard qui se porte sur la bâtisse, un peu perdue. Quoi faire ? Espionnage des alentours… rien à l’horizon… Soupirer, de nouveau. Capeline qu’elle noue, histoire de se donner le temps de la réflexion sur la marche à suivre.

Vive les invitations qu’on ne sait refuser…
chlodwig_von_frayner
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Lun 8 Juin - 23:33
Un Chlo qui arrivait en coche, voilà qui avait de quoi susciter bien des étonnements, lui qui disait toujours, ou du moins souvent qu’il préférait chevaucher seul, sans escorte. Beaucoup de nobles aimaient afficher leurs richesses et leur rang de cette manière… lui considérait que sa simple présence suffisait à expliquer toutes ces choses. Juste Chlo comme il aimait à le dire… « Juste »… une tentative de modestie ? Non bien sur. Un concept, rien de plus. Et à son coche à lui d’engloutir également les lieues, mais de moins loin. Il venait de la Franche Vicomté profonde, là où les gens sont un peu étranges. Des gens qu’il fallait beaucoup de courage pour essayer de comprendre. Certains s’y étaient risqués, ils avaient échoués. Petite pensée pour un Adrian et pour une famille détruite… remords ? Et puis quoi encore ?

Les murs, enfin la silhouette de Villemaur se détachait dans le lointain. Si il avait eu la tête à cela, il aurait admiré le paysage, mais son esprit était ailleurs… auprès d’un ange qu’il ne sait comment combler… un ange dont il ne sait encore apaiser l’esprit malgré tout ce temps et qu’il craint de vexer par ses propos. Pourquoi l’avoir invité ? lui-même ne le savait pas… une envie soudaine, un caprice peut être… en tout cas… il ne l’avait pas fait parce que ça lui déplaisait. Il voulait la voir, qu’importe les occasions. Et une bonne vieille sortie leur permettrait de renouer avec les bonnes vieilles habitudes, et qui plus est de la distraire de ses pensées moroses.

Le coche s’arrêta enfin… comme par hasard aux côtés d’un autre portant armes bien connues. Cette fois ci, ils n’auraient pas à se chercher. Son cœur manqua un battement, avant de reprendre de plus belle. Allons… il était excité comme un gosse à son premier rendez vous… qu’avait elle donc de spéciale cette fête pour que soudain la simple vue de quelque dessins lui fasse cet effet ?

L’aigle quitta de même son perchoir pour partir en quête… une quête de première importance. Ses bottines ferrées foulèrent le sol, avant d’être rejointes par la longue cape de zibeline brodée d’hermine… le noir… toujours le noir (aurait on pu dire éternellement ?). Même en cet évènement joyeux il n’avait dérogé à la tradition car son surcot était de même couleur et ses gants ne laissaient transparaître que quelques fils d’or brodés sur le cuir. Seuls transgression, ses cheveux dont le blond tranchait sur le reste. Machinalement, il y porta la main, le temps de balayer l’espace du regard… et de capter un mouvement angélique. Le sourire éclaira son visage, légèrement, comme à son habitude, et il s’avança vers elle.


Bonjour mon ange… Je suis ravis que vous ayez répondu à mon invitation. Vous êtes… décidément toujours aussi belle.


Il eut un temps d’arrêt… simple flatterie ou vérité ? Léger pincement au cœur en souvenir de ce qui se dressait aujourd’hui au creux du ventre de l’ange…

Comment vous portez vous ?
Zya
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Mar 9 Juin - 0:47
Les minutes passaient, pendant qu’elle triturait la fibule refermant la capeline. Quoi faire ? Bonne question. Voilà où elle en était. La laisserait-on entrer ? Un pari fou qu’elle ne serait même pas sur la liste des invités… N’avait-elle eu le tour chez Icie, quand… bah justement, quand là aussi, il l’avait invité. Mais le chemin était moins long et le retour avait été envisagé. Mais ici… Le retour à l’auberge, tout au plus. Elle ne se revoyait pas faisant les lieues en sens inverse, de suite. Elle trouverait bien quelques menues choses à faire dans les parages, au pire…

Au loin, un martèlement de sabots se fait entendre. Et sur le coup, elle n’y prête attention, jusqu’à ce qu’il se rapproche au point d’être juste à côté. Détour sur le coche, juste le temps d’apercevoir Château rouge se promener. Château rouge… Château rouge !!! Un blond Baron en approche… Pour une fois qu’ils ne se chercheront pas. Ca tient du miracle, pour le coup. Silhouette noire en approche. Tourner le corps vers lui. Le laisser parler, et lancer la conversation. Surprendre un regard vers le lieu de la dernière « claque » vécue… Regard neutre pour jeune femme qui tente de ne pas se laisser atteindre par une insistance involontaire ou perce l’incompréhension, voir… le regret. Opposition des deux hommes, même au-delà de la mort. Opposition qui serait remplacée par une autre, c’était ainsi… dans la nature des choses. Flagornerie qui se laisse entendre. Léger sourire. Et ce « vous »… qui l’avait frappé, dans la missive reçue, ce « vous » qu’elle s’était sentie obligée de reprendre, ce « vous » qui reprenait place, ici. Ils ne l’utilisaient que pour une seule occasion…leur jeu. Etait-ce un jeu, auquel il voulait s’adonner, ici aussi ? Etait-ce un jeu, tout simplement ?
La réalité en était tellement imprégnée, qu’elle doutait souvent, de la sincérité des autres. Et avec lui, elle ne voulait douter de cette franchise. Mais l’étaient-ils toujours, au final ? Peut-on l’être, à cent pour cent, avec quelqu’un ? Flatterie ou réalité, ici ?


Belle ? Moi ? Vous devriez investir dans les bésicles… ce que vous voyez de près semble déformé… Mais je ne vous en tiendrai pas rigueur, ce n’est point chose aisé que de conserver une vue des plus objectives, en ce bas monde. Je constate que le noir vous va toujours aussi bien… en accord avec votre blonditude *sourire provoquant, sur l’instant. Mot rien que pour lui. Usage unique réservé à son Aigle* Sinon, comment je me porte ?... hum… Hormis quelques marques de fatigue ça et là, je pense que mon corps ne se plaint plus. L’esprit, lui, erre toujours, même si les raisons divergent de la dernière fois où nous nous sommes croisés…

Tenter le futile, de nouveau, comme toujours. Voir l’absurde, par moment. Un bon moyen d’esquiver certaines questions. Et en parlant de question.

Mon Ai…cher Chlodwig, j’ai cependant une question à vous poser ? Ou plutôt, plus d’une.
Déjà, vous-même, pourriez-vous m’informer de votre état ? Vous portez vous bien ? Vous étiez… tourmentés, la fois passée …
Ensuite, pourrions nous abandonner, au moins en privé, ce « vous » ? Non pas que je ne veuille te vouvoyer, mais… je vais assez l’usiter à l’intérieur que pour ne pas m’en passer icelieu…


Le regarder, puis murmurer, sincèrement

Je suis contente, que tu m’aies invitée… Cela me permet , nous permet …

Se taire… Il sait.
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Mar 9 Juin - 17:53
Jouera ? Jouera pas ? Eternelle et difficile question comme l’était leur relation. Trop complexe pour le commun des mortels, elle suscitait souvent rumeurs et racontars. Mais qu’importe… Le vous avait ses avantages sur le jeu, car il apportait la distance de dérision qui les emmenait à raconter ainsi les ires insanités tout en singeant les gens de leur rang qui se prenait trop au sérieux. Eh oui… il ne fallait pas le dire trop fort mais ils étaient tous deux héritiers des plus grandes familles de France et fiers (enfin si on voulait) représentants de la nouvelle génération de la noblesse française. La crème de la crème (enfin fallait l’dire vite)

Pourtant quiconque connaissait leur jeu savait à quel point ils pouvaient être extrêmement sérieux dans leurs propos… malheureusement (ou heureusement), eux seuls parvenaient à avoir le degré de lecture suffisant pour comprendre allusions et ton employé. Sa main se porta à la sienne pour mieux la saisir. Inclinaison du chef et ses lèvres se portent assez bas pour la saluer comme il le désire. Comme elle lui semblait fragile… Pourtant il savait pertinemment qu’il n’en était rien… que du contraire, elle était même bien plus forte que lui. Alors… pourquoi à chaque fois cette impression, cette envie de la serrer dans ses bras ? Les errements de sa pensée étaient décidément incompréhensibles. Ou peut être au contraire étonnement simples… Allez savoir.


Ne t’inquiète donc pas pour moi, je me porte toujours un peu de la même façon, épuisé sans l’être. Même si j’avoue qu’aujourd’hui, toute fatigue me quitte à l’idée de te… hum… de voir des personnes chères à mon cœur.

Il savait qu’il venait de passer à côté de quelque chose, une phrase de sa part qui aurait du lui mettre la puce à l’oreille, quelque chose sur lequel elle avait insisté ou du moins qu’il lui sembla avoir insisté. Mais il n’arrivait pas à savoir quoi. Sans se départir de son sourire, il l’invita à la suivre pour avancer un peu dans la cour, vers l’intérieur et s’annoncer à l’entrée.


Eh bien si je ne puis utiliser le terme « belle », j’en trouverais d’autres encore plus grandioses mais je doute que tu les apprécies. Oublies tes soucis pour ce jour et amuse toi, ou du moins essaye. Il y aura ma sœur, je crois, et puis aussi mon frère Tristan que tu n’as jamais vu, me semble-t-il. Il est encore un peu impulsif, ne t’en étonne pas.

Et puis il y aura sûrement plein de gens que je ne connais pas… mais enfin… qu’importe.


Il se garda bien d’ajouter, « le principal, pour moi c’est que tu sois là ». Pas encore, beaucoup trop tôt. Pour changer de sujet, espérant que les choses passent mieux sur un autre terrain, il enchaîna.

Et comment va mon futur filleul ? Je crois bien ne l’avoir jamais vu… Il faudra décidément que je fasse un tour à Meymac. Je suis toujours aussi incorrigible à ce propos… Hum… Enfin j’imagine qu’avec tes occupations ça ne doit pas être facile.
Zya
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Mer 10 Juin - 0:39
Baisemain en bonne et due forme. Vague sourire amusé qui s’accroche au visage. Quoi dire, après tout ça ? Le jeu… Le jeu transparaissait partout, dans les paroles, les actions, le choix des mots. En étaient-ils devenus dépendant ? Ne pouvaient-ils se rencontrer sans cette drôle de parure?
Baisemain… Jeu de leur société. Une main dans la sienne… Et le regard accroche… haussement de sourcil… une chevalière ? C’est bien la forme dessinée, là-dessous. Ah bon… Ca lui fait un effet papal, elle ne sait pourquoi. Sûrement que l’image d’Eugène qu’elle conçoit est celle d’un homme bagué… comme les Archevêques, ou les Evêques… ou les Cardinaux… ‘fin, le Haut Clergé, en somme !
Sourire qui s’étire, pour devenir, avec le haussement de sourcil devenu amusé, un brin moqueur…


T’apprêtes-tu à faire une entrée dans les Ordres ?

Main qu’elle avait saisie, pour aviser la forme. Pouce qui passe en l’endroit de la bague… Petit rire qui s’égrène, avant de relâcher cette dernière. Et de conserver encore le sourire doucement moqueur qu’elle lui avait porté. Il voulait qu’elle s’amuse, n’est-il pas ? Et bien voilà, elle avait décidé de le prendre au pied de la lettre… Ou du moins, d’essayer.
D’ailleurs, pourquoi devait-elle s’amuser ? Avait-elle l’air si désespérée ? Ne saurait-elle pu cacher ses tourments au commun des mortels ? Il faut dire que l’Aigle n’était pas commun. Loin de là. Et qu’il avait toujours su lire en elle comme en un livre ouvert. Ou presque. Il est quand même certaines choses qui semblaient lui passer au dessus. Et elle s’interrogeait sur ce point. Tout ceci était étrange. Elle n’en voyait pas la raison… Elle ne comprenait pas… Il la connaissait, et parfois, il refusait d’en voir des subtilités… Enfin, là n’était plus la question.
Il semblait disposé à entrer et prendre part aux festivités… D’ailleurs, il lui parlait de l’assemblée. Il ne connaîtrait personne ? On pariait combien ? Sa famille devait être là au grand complet, pour ce frère, ce fils, ce neveu, ce filleul… Perdue dans l’immensité des Von Frayner, des Azayes, et des Appérault.
Une bouée d’attache dans l’assemblée… Sybille. Une amie qu’elle n’avait plus vu depuis des lustres… Sourire qui s’accentue à l’anticipation des retrouvailles.


Comment va-t-elle ? Il est quelque chose que je dois savoir, sur ce qui est arrivé à ta sœur ? Tu sais à quel point je mets les pieds dans le plat. Ma spécialité. Je ne voudrais pas faire de bourde, ce soir… ou du moins, pas de ce genre… A chaque fois qu’on se retrouve, il advient quelque chose… Je me doute que ce soir ne dérogera pas à l’habitude prise…

Le suivre, à ses côtés, toujours. Lui jeter un œil, parfois. Mais avancer, encore et toujours, vers l’entrée, là où ils seraient redirigés en temps voulu. L’écouter reprendre, parler de Gaïlen, de Meymac… Une promesse faite depuis longtemps, inassouvie. Une attente qu’elle avait fini par reléguer, tellement cette venue lui paraissait improbable, et qu’elle espérait de nouveau chaque fois qu’ils étaient amenés à parler de ce sujet

Gaïlen se porte comme un charme. La route était trop longue, aussi, je ne l’ai point pris avec moi. Les nourrices s’en chargent et j’ai quelques connaissances qui y prennent garde, le temps de mon absence… J’avoue que je suis dépassée, et que je suis bien heureuse qu’au final, il n’y en ait de second. Il aurait fallu que je tire un trait sur certaines choses et le choix eut été bien trop difficile que pour le faire. Alors bon… Mais Meymac t’est ouvert, tu le sais bien… Il t’a toujours été ouvert et n’attend que ta venue…

Ne pas dire qu’il lui en coûtait de ne pas l’y voir venir. Qu’il lui en coûtait de reporter des présentations qu’elle tentait de faire depuis des lustres.
Se mettre à sa hauteur et à défaut de main la guidant, elle pose sa dextre au niveau du coude baronnial et leva le menton…


Tu n’as pas oublié de mentionner ton invitée, cette fois-ci, dis moi… Je pourrais entrer sans encombre ? *puis, arrivant près de l’entrée* Je ne vous espère pas aussi tête en l’air… Si vous pouviez me conduire à l’intérieur, Baron. La chaleur extérieure m’indispose…

Amusement dans les émeraudes. Une pression des doigts, sur l’avant bras. Le redressement du buste. Et le temps de l’invitation débute enfin…
chlodwig_von_frayner
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Mer 10 Juin - 19:49
Dire qu’il adorait cet instant aurait été un euphémisme. Le sourire qui ornait ses lèvres en était une parfaite illustration. Et pour une fois il était parfaitement franc… sans qu’il ai eu le moins du monde besoin de se forcer. Un peu plus et il aurait presque lâché un rire. Mais cela ne li était pas arrivé depuis longtemps et il doutait que cela lui arrive de nouveau un jour. La main de l’ange se referma sur son bras, exquis contact que son âme demandait à grand cri sans qu’il pu avoir le courage de le demander. Incroyable tout de même cette difficulté qu’il avait à communiquer avec elle pour toutes ces petites choses… avec elle il ne parvenait pas à être subtil. Il devenait plus maladroit qu’un nourrisson ou qu’une brute sans cervelle. Et impossible d’y changer quoi que se soit.

Enfin elle était là, à ses côtés, et lui apportait comme à chaque fois, la sensation dont la quête était vaine depuis quelque temps… la sérénité. Et puis… d’autres choses encore bien sur, mais des choses qu’il avait encore du mal à cerner pour le moment. Non. Il savait juste qu’il se sentait bien, et pour un homme éternellement tourmenté, cette sensation avait un goût de paradis, un paradis auquel l’ange était associé de facto.


Les ordres ? Non… pas moi, ou du moins pas que je sache.

Il frissonna légèrement lorsque la main caressa la sienne… Il n’avait guère envie de s’appesantir sur la chevalière qui ornait sa main droite, non qu’elle due être tenue secrète mais ç’aurait été revenir sur d’anciens évènements qu’il n’aimait guère à dévoiler, et il ne se sentait pas l’envie de gâcher la soirée, autant pour elle (voir plus en fait) que pour lui. Amusant néanmoins qu’elle pensa à une telle carrière pour lui… ou pas… et à ces mots une étrange sensation lui étreignit le ventre, encore une chose qu’il ne parvenait pas à expliquer… Une réminiscence du rôle de protecteur qu’il s’était choisit à son égard ? Peut être… A dire vrai il n’arrivait plus à comprendre ce que réellement il ressentait. Tout se mélangeait dans son esprit.

Par bonheur elle préféra parler de sa sœur… un autre sujet qui le préoccupait présentement, au regard des révélations qu’il avait eu. Il vérifia machinalement la présence à son côté de sa dague et de son épée qui ne seraient pas de trop pour se faire justice en ce jour. Si il avait loupé l’humiliation du précédent soupirant, celle de l’actuel se ferait dans le sang si la moindre trace de déshonneur menaçait de s’abattre sur son nom. Il se convint pourtant de faire bonne figure, n’étant pas sensé savoir les derniers évènements.


Je n’en ai aucune idée, voilà bien longtemps que je ne l’ai pas vue. Enfin…comme tu dis, j’ignore quelle lubie elle nous a encore réservé pour ce soir. J’espère juste ne pas être obligé, cette fois encore, d’aller réparer les dégâts.

D’ailleurs tout ceci me fatigue… si ce n’étaient pas les fiançailles de mon frère, j’aurais préféré venir en Limousin me reposer sur tes terres.


Sentant, ou inventant d’ailleurs, un regard, il cru bon de préciser.

Depuis quelque mois j’ai des migraines chroniques… et je n’arrive pas à m’en débarrasser. J’ai cru au début que c’était le manque de sommeil mais… visiblement non. Et quand je suis entouré, c’est encore pire, alors au milieu de cette foule, ça risque d’être un calvaire par moments. Ne t’étonne pas de mes réactions s’il te plait, il se pourrait que par moments elles soient plus dictées par la douleur et l’énervement que par la raison.

Un moyen de justifier son acte ? Non… il lui avait dit la vérité. Mais ce qu’il projetait par contre serait bien dicté par la réflexion. Un aveu par contre… car il n’avait dit cela à personne… aurait elle du se sentir honoré ? Aucune idée… juste que… elle était sans doute l’une des seules personnes à qui il pouvait se confie. Pour le moment il allait bien… une chance… A voir si dans deux heures se serait pareil. Pour détendre l’atmosphère après ces quelque paroles, il lui adressa un nouveau sourire… ses yeux riaient cette fois, convaincu qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer. Il s’avança vers des personnes qui semblaient attendre qu’on vienne les voir pour entrer.

Bonjour, je suis le frère du futur fiancé et voici avec moi la comtesse de Meymac, nous sommes invités.

Il se tourna ensuite vers celle qui lui tenait le bras.

Allons mon ange, comment aurais je pu oublier d’annoncer votre venue ?
Kaarolane
Kaarolane
Héraut
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Mer 10 Juin - 21:13
Un carrosse arriva et une Dame en descendit. Avant que le héraut puisse faire quoique se soit, une autre voiture se plaça à côté de la première. Une fois que les deux personnes se retrouvèrent l'une en face de l'autre, il n'y eut plus qu'eux dans le monde. Kaaro les regarda de loin un instant, n'osant les interrompre... Pour avoir eut un amant, elle compris vite que c'est deux là l'étaient... Les regards fuyants, les joues rosies par la timidité... Cette journée serait forte en émotion, bien plus qu'on ne pouvait le croire! Enfin il fallait qu'elle les interrompt pour qu'ils puissent continuer dans un endroit plus à déquat et propice à la discussion, quelle qu'elle soit. Une fois près deux elle s'inclina respectueusement.

Baron, Dame, soyez les bienvenus en Villemor! C'est un honneur que de vous avoir tous deux en cette journée, les fiancés en seront des plus enchantés.

Le héraut se releva le sourire aux lèvres. Les jeunes gens c'étaient arrêtaient pour la regarder et elle se trouva bien peu de chose à côté d'eux...
Après avoir repris son souffle pour ne pas perdre la face et puis connaissant son texte par coeur pour l'avoir mainte fois répété, elle enchaina calmement.


En attendant que la messe ne débute, je vous propose d'aller au jardin où est mis à votre disposition de quoi vous remettre de votre voyage.
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