Domaine de Charles-Antoine d'Appérault-Frayner
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Thomas d'Azayes
Thomas d'Azayes
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Présentation des valeurs de l'Ordre Lescurien Empty Présentation des valeurs de l'Ordre Lescurien

Jeu 15 Juil - 15:40
Valeurs de l'Ordre Lescurien


[Vidéo de présentation]

Principes généraux

L'Ordre Lescurien est l'union de sœurs et de frères aux valeurs communes. Ces valeurs doivent être gravées dans l'esprit de tous les membres de l'Ordre. Chacune de leurs actions, de la plus humble à la plus glorieuse, doivent être guidées par ces valeurs.
Le but principal de l'Ordre est la diffusion à l'ensemble de l'humanité de ces valeurs. Tout comportement contraire à elles peuvent amener le coupable à être exclu temporairement ou définitivement de l'Ordre. Gardez-les bien à l'esprit : ce sont elles qui nous guident et qui font de nous des Lescuriens.

Les Valeurs Lescuriennes sont :
  • L'Humilité, qui se subdivise entre l'Égalité la Miséorde
  • L'Enseignement, qui se subdivise entre le Dialogue et la Conversion
  • Le Progrès, qui se subdivise entre la Vigilance et l'Initiative
Première valeur : l'Humilité

Pourquoi l'Humilité?

La gloire terrestre est vaine car temporaire. Au Paradis solaire ou dans les Enfers lunaires, nos gloires terrestres ne seront plus que de vagues souvenirs. À nous de savoir les voir avec le recul nécessaire à la foi Aristotélicienne.

De plus, les gloires terrestres, si elles sont considérées comme une fin en soit, sont cause de péchés :
    -avarice : car celui ou celle qui s'y abandonne tient plus que tout à les garder;
    -gourmandise : car les gloires terrestres sont la mère de l'abandon orgiaque aux plaisirs terrestres;
    -orgueil : car celui ou celle qui s'y abandonne se complaît dans une supériorité artificielle;
    -colère : car les gloires terrestres sont un bien si grand pour certains qu'ils les défendent farouchement;
    -envie : car les gloires terrestres attisent la convoitise de ceux qui s'y abandonnent;
    -luxure : car les gloires terrestres sont causes de grandes tentations, que le pécheur ne refuse pas.
Comment se définit la Vertu d'Humilité?

C'est la Valeur qui pousse le Lescurien à prendre conscience de la véritable gloire : l'amour divin. Cet amour ne peut exister qu'en considérant tous les Enfants de Dieu, non pas en inférieurs, mais en frères et sœurs. L'Humilité ne prend tout son sens que dans l'amitié Aristotélicienne, où chaque individu est considéré comme un semblable, et non un subalterne. Seul celui ou celle qui vit dans la vertu est digne de louanges, pas celui ou celle qui ne vit que par le pouvoir, dans le péché.

Quelles vertus mineures en découlent?

Ce sont les valeurs d'Égalité et de Miséricorde.

L'Égalité est un élément de la valeur d'Humilité, car elle pousse celui ou celle qui la pratique à considérer tous les Enfants de Dieu comme ses égaux. Aucun Enfant de Dieu n'a été fait inférieur à un autre. Certes, certains sont plus forts, plus rapides ou plus riches que les autres, mais ceux qui sont dévalorisés dans un domaine sont capables de grands talents dans d'autres, comme l'a prouvé Oane dans sa réponse à Dieu (voir Livre des Vertus - Tome I : Le mythe Aristotélicien - La Création - Chapitre VII : L'amour).

La Miséricorde est la valeur qui donne à celui ou celle qui la pratique la capacité de respecter tout le monde, même ceux qu'il ou elle a combattu, voire vaincu. "Aime ton ennemi comme ton ami, et Dieu t'aimeras comme tu as aimé."

Comment la pratiquer?

Aumône : par le don de richesses matérielles, par le partage de ses propres ressources, l'inégalité des sociétés humaines se retrouve amoindrie. Le pauvre devient l'égal du riche et peut à son tour faire profiter de ses richesses à d'autres pauvres. Par le partage de biens matériels, c'est toute l'amitié Aristotélicienne qui se répand.

Pratique du pouvoir : le pouvoir est un moyen et non un but. Accepter de nobles fonctions est un grand honneur. N'en vouloir que pour le pouvoir n'est que péché. Le pouvoir ne conduit à la vertu que si il est utilisé à bon escient pour pratiquer la vertu et répandre autour de soi l'amour de Dieu. L'Humilité Lescurienne trouve son application la plus belle lorsque le Lescurien abandonne ses fonctions lorsqu'il ne voit plus comment celles-ci peuvent encore l'aider dans cette sainte mission.

Relations humaines : nous rencontrons quotidiennement d'autres Enfants de Dieu. Ce sont donc, de fait, nos frères et sœurs. À nous de rester conscients de cela en privilégiant la compréhension et le calme à la colère et le mépris. C'est dans l'amitié Aristotélicienne que se trouve la glorification de Dieu.

Parité : que l'on soit fille ou fils de Dieu, nous sommes tous Ses Enfants. Certes, Il nous a fait différents, mais Il ne nous a pas faits inégaux. Nous sommes complémentaires, pour que l'amour humain permette de perpétuer l'amour envers Dieu de génération en génération.

Pardon : parfois, nous avons à combattre soit d'autres enfants de Dieu soit leurs idées pécheresses. À nous de savoir pardonner leurs erreurs pour que la colère et la haine ne prennent pas le pas sur l'amitié et l'amour.

Deuxième valeur : l'Enseignement

Pourquoi l'Enseignement?

Nous sommes tous Aristotéliciens. Notre Dogme nous explique qu'il nous faut vivre dans la vertu pour accéder au Paradis. Mais comment vivre dans la vertu? C'est pour répondre à cette question fondamentale que le Très-Haut a révélé Sa divine parole à Aristote, le prophète, et à Christos, le messie. Cette parole fut transmise de génération en génération par la parole et par divers textes. En mars 1454, le concile Vatican I donna l'occasion à certains compilateurs-traducteurs de notre Église de créer une compilation de ces textes sacrés : le Livre des Vertus. Celui-ci permet à tous ceux qui en prennent connaissance de savoir comment vivre dans la Vvertu. Mais combien d'Enfants de Dieu l'ont lu? La réponse est : trop peu.

Comment se définit la valeur d'Enseignement?

C'est la valeur qui pousse chaque sœur et chaque frère Lescurien à enseigner la parole divine à ceux qui sont ignorants des choses de la vertu. Il s'agit pour chacun de nous de diffuser notre foi à travers les peuples et les générations, pour que la parole de Dieu soit connue de tous. C'est par ce biais, et par lui seul, que ceux qui suivront notre enseignement connaîtront, comprendront et pratiqueront la vertu, et ainsi accéderont au Paradis. Par l'Enseignement, les frères et les sœurs Aristotéliciens accompliront la volonté de Dieu, pour Sa plus grande gloire et pour le bonheur humain dans le Paradis solaire.

Quelles valeurs mineures en découlent?

Ce sont les valeurs de Dialogue et de Conversion.

Le Dialogue se définit comme la valeur qui pousse chaque Lescurien à écouter celui qui est dans l'erreur pour qu'il écoute notre vertueux message en retour. C'est par l'échange et le respect mutuels que nous diffuserons la parole divine. C'est par la compréhension de l'autre que nous comprendrons pourquoi il s'est abandonné dans l'erreur et que nous comprendrons comment abaisser le bouclier de son âme, comment briser ses réticences, comment le convaincre de notre juste foi.

Le but de la vertu de Dialogue est donc la vertu de Conversion. Car écouter celui qui est dans l'erreur n'est pas une fin en soi. Pire : l'écouter pour partager son erreur est un grave péché d'acédie. Le Dialogue ne peut se faire que pour convaincre son prochain de nous suivre dans la voie de la vertu. Comme l'ambition est vertueuse lorsqu'elle sert la foi Aristotélicienne, le Dialogue n'est vertueux que dans l'objectif de la Conversion.

Comment la pratiquer?

Apprendre : c'est en étudiant nous-mêmes que nous raffermirons notre compréhension du message divin. Une foi savante est comme une forteresse imprenable. Une foi privée du savoir est comme un château de paille qui s'effondre au moindre coup de vent. C'est pour cela que notre couvent dispose de nombreux ouvrages, qui ne demandent qu'à être multipliés.

La théologie : l'apprentissage ne se suffit pas à lui-même. Il n'est que la première étape du parcours. Notre savoir brut doit être mis face à la raison. À nous de renforcer notre foi en essayant de la comprendre. À nous de la remettre en cause pour la renforcer. "Pourquoi cela est-il écrit comme ça dans le Livre des Vertus?" devrait être la question que nous nous posions le plus souvent.

La disputatio : certaines personnes sont tellement dans l'erreur qu'elles ont construit tout un raisonnement, presque cohérent, qu'il s'agit d'écouter, afin d'en faire ressortir les incohérences et de prouver au pécheur son erreur. Même si lui n'est pas converti, cela évitera à ceux qui écoutent cet échange théologique de refaire les mêmes erreurs. La différence entre la théologie et de tels raisonnements impies, c'est que nous comprenons, grâce à la révélation divine, la cause et le devenir de toutes choses.

La diffusion : vous avez compris, j'espère, que la valeur Lescurienne d'Enseignement consiste à faire connaître partout où faire se peut les textes sacrés de notre sainte foi Aristotélicienne. À nous de distribuer des exemplaires du Livre des Vertus et des textes qui l'expliquent dans toutes les gargotes, halles, universités... pour que chacun ait accès à la révélation divine.

Le prêche : donner accès aux textes sacrés est important, mais que faire pour ceux qui ne savent pas lire, qui ne veulent pas lire, qui ne comprennent pas, qui veulent en savoir plus, ou qui n'ont tout simplement pas remarqué la présence de ce divin savoir à leur portée? À nous de venir à eux et de leur enseigner de vive voix, calmement, avec clarté et humour, avec compréhension et simplicité tout ce dont ils ont besoin pour le salut de leur âme.

Troisième valeur : le Progrès


Pourquoi le Progrès?

Dieu a créé le monde en perpétuel mouvement : les marées se succèdent, comme les jours succèdent aux nuits et inversement, comme le calme succède à la tempête, et inversement, et surtout comme la mort succède à la vie. Rien n'est immobile. Nous pouvons faire l'effort de ne pas bouger, le sang continue de circuler dans nos veines et le temps continue son œuvre sur notre corps. Il en est de même pour les sociétés humaines, qui ne cessent de changer, de se modifier. Les périodes de crise succèdent à celles d'aisance et, heureusement, inversement.

Comment se définit la valeur de Progrès?

Cette valeur pousse les sœurs et frères Lescuriens à toujours tenter de faire avancer les sociétés humaines et les individus qui les composent. Même en période d'aisance, les sociétés humaines ne peuvent rester renfermées sur elles-mêmes. Les Lescuriens ont pour mission de toujours remettre en cause la situation présente pour que l'avenir n'en soit que meilleur. Il est même nécessaire de se remettre soi-même en cause pour s'améliorer, d'où la valeur d'Humilité.

Quelles valeurs mineures en découlent?

Ce sont les valeurs de Vigilance et d'Initiative.

La Vigilance est la valeur qui pousse les sœurs et les frères Lescuriens à rester toujours conscients des défauts, des défauts de la société dans laquelle ils vivent et des défauts des organisations qui font vivre ces sociétés. À nous de toujours nous montrer perspicaces et critiques sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure. Le moindre relâchement dans notre vigilance et c'est la porte ouverte aux crises non-résolues.

Mais que faire lorsque nous prenons conscience d'un problème, qu'il soit individuel ou collectif? C'est là que la valeur d'Initiative prend toute son importance. À nous d'innover, de créer, d'inventer, de trouver des solutions. La solution à un problème n'est pas la même que pour un autre problème. À chaque problème sa solution. À nous de la trouver, par un effort d'imagination.

Comment la pratiquer?

Implication : pour repérer au plus tôt les problèmes auxquels nous serons nécessairement confrontés, il nous faut nous montrer actifs. À nous de faire de nombreux passages dans les halles et gargotes, à Rome, au couvent de Rouen et partout où cela nous semble nécessaire. Plus nous sommes actifs, plus nous serons à même de nous rendre compte des difficultés à venir.

Autocritique : à nous de savoir nous remettre en cause. Sommes-nous assez pieux? Vivons-nous dans la vertu? Respectons-nous les valeurs Lescuriennes? Que devons-nous faire pour nous améliorer? C'est en les prévenant que nous pouvons éviter les crises de notre propre vie. C'est en ne s'abandonnant pas à l'orgueil que nous ne sombrerons pas dans l'acédie.

Analyse : pour avancer dans le Progrès tant individuel que collectif, il nous faut regarder le monde qui nous entoure tout autant dans le détail que dans sa globalité. À nous de comprendre chaque faille, aussi minime soit-elle, de notre vie, pour trouver la solution au problème qu'elle pose.

Proposition : même si on est conscient d'un problème, cela ne sert à rien tant que l'on expose pas une tentative de solution. À nous de révéler à tous quelle crise s'annonce ou a lieu, mais à nous aussi de tenter d'y remédier. Innovons, imaginons, expérimentons. C'est bien plus grave de ne rien faire que de se tromper.





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