Domaine de Charles-Antoine d'Appérault-Frayner
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Manu95
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[RP] Au bout du chemin Empty [RP] Au bout du chemin

Ven 18 Fév - 0:47
Aube du premier jour

Troyes, le 17 ème jour du mois de février de lan de grace 1459.

Une missive des plus urgentes se tenait dans la main d’un jeune garçon accourant aussi vite que possible vers son maître.

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, une missive pour vous, elle vient de Villemaur.

SEIGNEUR MARCHAIS : (lui arrachant des mains la lettre) Donne moi cela.

Une mobilisation de tous les vassaux de la Grande Maison de Champmarin. Encore en Alençon, une fois de plus. Pas même la Normandie qui semble lus appropriée pour un voyage maritime. Un amiral encore une fois à Terre. Le seigneur Marchais accueille la nouvelle tièdement. Les levée de ban sont devenue des plus fréquente, et celle émanant d'une Reyne de sang Bourguignon n'est pas pour lui plaire des plus est ... C'est sans grande motivation que le seigneur Marchais prépare sa mobilisation, à peine rentré de Normandie.
Mais afin de pouvoir rattraper le retard de la gestion de ses terres, le seigneur Marchais s'accorde encore un à deux jour à Troyes...


SEIGNEUR MARCHAIS : Jeune page, nous allons de nouveau repartir en guerre. Une fois de plus en Alençon, Ordre de la Mesnis

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, dois je préparer vos affaires et votre monture ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Pas dans l’immédiat. Nous venons à peine de poser pied à terre, j’aimerai régler quelques petites choses ici même avant de repartir. Les brigands auront l’obligeance d’attendre deux jour de plus avant que je ne leur botte le séant de la pointe de mon épée.

JEUNE PAGE : Bien seigneur Marchais, j’attendrai alors votre ordre. Puis je faire quelque chose pour vous ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Oui tu peux disposer

JEUNE PAGE : (s’en allant) Bien seigneur Marchais.


[hrp][Ceci est RP totalement privé pour l’instant, l’intervention d’autres personnages bien particuliers ne sera autorisée qu’à un certain moment. Ce RP sera sans doute ouvert à tous, plus tard
Bonne lecture
LJD Manu95][/hrp]
Manu95
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[RP] Au bout du chemin Empty Re: [RP] Au bout du chemin

Ven 18 Fév - 0:48
Aube du second jour

Troyes, le 18 ème jour du mois de février de lan de grace 1459.

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, vos affaires sont prête. Nous pouvons partir quand vous voulez, demain je présume ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Jeune servant il vaudrait en effet mieux demain … quelque chose me dit que aujourd’hui n’est pas un bon jour pour que je voyage.

JEUNE PAGE : Quelque chose mon maître ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Oui, un mauvais pressentiment, une anxiété que je n’arrive pas à définir. L’impression que si je voyage aujourd’hui, je n’en reviendrai pas. Et puis il peut y avoir des bourguignons sur les routes … c’est malsain un bourguignon. Non je préfère rester une nuitée de plus icelieu, demain est un autre jour et suis sur qu’il sera plus sage de partir demain à l’aube.

JEUNE PAGE : (septique) Entendu Seigneur Marchais

4 heures plus tard

JEUNE PAGE : Seigneur marchais, vous tremblez ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (frissonnant) Moi un pleutre ? Et c’est toi qui ose me sermonner la dessus ?

JEUNE PAGE : ce n’est pas ce que je voulais dire seigneur Marchais mais …

SEIGNEUR MARCHAIS : (frissonnant) Silence jeune sot, il se trouve que j’ai froid, cela ne t’arrive jamais ? Cet air est glacial et peste soit de l’hiver tien.

JEUNE PAGE : Mais seigneur Marchais, il fait plutôt doux aujourd’hui

SEIGNEUR MARCHAIS : (frissonnant de plus belle) Je ne te demande pas ton avis insolent servant.

JEUNE PAGE : C’est entendu mon seigneur …

Mais le seigneur Marchais vacille un instant, et se retrouve obliger de s’assoir

SEIGNEUR MARCHAIS : (Se tenant le front des deux mains) Malepeste, que ma tête me fait si mal. Il me faut poser séant un instant.

JEUNE PAGE : Vous allez bien seigneur marchais ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (hurlant) J’ai mal à la tête, j’ai mal au cou, j’ai mal aux épaules, j’ai mal aux bras et aux jambes !!! Non je ne vais pas bien !!! Apportes moi de l’eau et prestement !!!

Un instant plus tard

JEUNE PAGE : (revenant avec l’eau) voila seigneur Marchais.

SEIGNEUR MARCHAIS : (après avoir bu goulument) Bien à présent tu peux disposer, je me sens las. Je vais me reposer un peu.

3 heures plus tard

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais ? Vous êtes tout couvert d’eau !!! Ne me dites pas que vous avez … enfin vos voyez ce que je veux dire ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (offusqué) Comment oses-tu imaginer une telle chose de la part de ton seigneur ?

JEUNE PAGE : Mais toute cette eau ? Est ce vous qui perdez ces eaux ?

SEIGNEUR MARCHAIS : J’ai si chaud, j’étouffe… une chaleur étouffante. Avec une telle chaleur je sue certes un peu. Eteins d’ailleurs le feu de cette cheminée, il fait bien trop chaud.

JEUNE PAGE : Bien seigneur Marchais mais je n’ai guère chaud pour ma part

SEIGNEUR MARCHAIS : J’ai mal partout, c’est diablerie, et fichtre j’ai grand soif, qu’attend tu pour me servir de l’eau ?

JEUNE PAGE : Mais seigneur Marchais, vous n’avez cesse de boire !

SEIGNEUR MARCHAIS : Ne discute pas mes ordres, exécute !!! Et fait prévenir ma suzeraine de mon état, je risque de ne pouvoir aller au combat de suite.

Plus qu’inquiet, le jeune page fait porter le message à la duchesse de Chiny, la suzeraine de son maître, sans en caché la préoccupante dégradation de la santé du seigneur.

[rp]A la duchesse de Chiny

Le seigneur de Marchais en Brie, votre fidèle vassal, m’a charger de vous dire qu’il ne pourra répondre dans l’immédiat à votre demande de mobilisation militaire, en raison de son état de santé. Mais votre grâce de Chiny, je me permets de prendre l’initiative de vous faire part de l’inquiétude que j’ai sur le mal qui ronge mon maître. En effet, il ne cesse de boire de l’eau, sue de façon extrêmement alarmante, et j’ai cru parfois entendre dans ses discours des propos peu cohérant. Il voit parfois des Bourguignons dans sa Chambré, mais aussi des démons. Je crains qu’il n’ai de graves hallucinations. Votre grâce, si vous pouviez vous rendre à son chevet et le raisonner pour qu’il accepte de voir un médicastre, car il s’y oppose actuellement. Et ne serait ce que pour le voir. Il semble véritablement très souffrant.

Jean, son jeune servant,

Missive écrite par un érudit de Troyes[/rp]

Très tardivement le soir

SEIGNEUR MARCHAIS : (en état de crise d’agitation) Arrrrrglllll !!! Fuyiez chiens d’Artésien !!!!!!!!!! Que vos âmes soit damnée !!!!

JEUNE PAGE : Maître !!! Maitre !!!! Il n’y a personne dans votre chambrée. Vous êtes seul.

SEIGNEUR MARCHAIS : Diantre, c’est bien vrai !!!

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, ne voulez-vous vraiment point d’aide ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Non, apporte-moi de quoi écrire plutôt

JEUNE PAGE : Ecrire ? Vous pensez que c’est le moment ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Exécution. Il n’a jamais été autant le moment d’écrire.

JEUNE PAGE : bien …

Plus tard

SEIGNEUR MARCHAIS : (hurlant) Ohhhhhhhh, sacrebleu, quel mal me ronge ?

JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, vous n’allez point mieux ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (serrant les dents) Je crains que non. Une douleur atroce me sert le cœur, je crois que je suis condamné.

JEUNE PAGE : Vous allez vous en sortir seigneur Marchais. Vous avez une robuste constitution et vous en avez vu d’autres.

SEIGNEUR MARCHAIS : Non mon jeune servant, je sens que c’est la fin, j’ai l’intuition que je vais mourir cette nuit. C’est regrettable, j’ai l’impression que si je pouvais seulement voir le jour se lever demain matin, je m’en sortirai, mais je n’irais pas jusque-là. Le mal a déjà raison … de … moi

Les paupières lourde du seigneur Marchais tombent alors, laissant place à une respiration rauque et un peu plus régulière.
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Ven 18 Fév - 23:09
Siva a écrit:Penchée sur un velin venu de Paris,la Duchesse de Chiny se passait la main sur le front d'un geste lancinant et las.Qu'elle aurait aimé resté ce soir aupres de son époux,ou de ses enfants.Ce qu'elle aurait donné pour ne pas reproduire ce que ses filles avaient vecu avec ses deux derniers.Or,il semblait que le destin en decidait autrement,en la tenant eloignée des siens sans cesse.
Elle ne pouvait que se resigner a ce qu'elle avait vecu jusque la,et ce qu'elle vivrait suite a cela.

Toutes ses pensées eurent raison d'elle,et la fatigue accumulée lui fit courber l'echine sur son bureau.
Bientot ses yeux se fermerent irremediablement,et la Dame sombra dans un profond sommeil.


Tard dans la nuit,on vint frapper.Martin,qui somnolait lui meme,alla ouvrir et prit le pli qu'on lui tendit.Quand la porte fut refermée,il resta devant le rouleau un long moment,hesitant.
Rien n'indiquait l'urgence,ni scel,ni messager stressé.Il regarda l'escalier qui menait a la porte de la chambre de sa maitresse et hesita encore.Ses pas lui firent gravir les marches,et son poing s'arreta en suspend devant la porte.
Pas de bruits.Elle devait dormir.Pour une fois.Chose bien embetante,car Bel avait ete insistante sur le fait de ne pas laisser le soucis ronger la Duchesse,ni d'empecher son sommeil,alors que celui ci etait difficile a trouver pour elle depuis quelques semaines.

Martin se resigna.Le pli pourrait attendre son reveil.Il le mit sous son gilet,et reparti vers sa couche,se rendormant rapidement,pour mieux affronter la journée suivante.

Ce n'est qu'a l'aube suivante,en entendant les pas la haut que ses yeux s'ouvrirent.Elle etait reveillée.Il monta alors les marches,et lui remit bientot le pli.
Siva le congedia,le temps de se preparer,et en profita pour lire le pli.Ses sourcils s'etaient froncés durant celle ci.Se passer de son conseiller militaire etait deja facheux,mais bien plus de le savoir malade.

Peu de temps apres le levée,Vaillant fut scellée,la Duchesse appretée,et c'est le ventre vide qu'elle parti dans les dedales de Troyes.
Le jour etait a peine levé,mais il lui fallait savoir ce qui se passait.Ce sont les pensées confuses et embrumées,qu'elle se presenta devant la porte de la demeure de Marchais.
Son poing la cogna par trois fois.La porte mit du temps a s'ouvrir,et quand elle le fit,c'ets sur le visage sombre du jeune Page.


Dernière édition par Manu95 le Dim 20 Fév - 0:17, édité 2 fois
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Ven 18 Fév - 23:09
Aube du dernier jour


Il marche inlassablement. Le seigneur marchais marche, et tout autour de lui n’est que plaine interminable, ou l’herbe verte se mélange au rouge du sang des soldats. Terres meurtrie, que jonchent ces milliers de corps inanimés. Cadavres de soldats en armure, d’épées cassées et de boucliers percées. Une scène de désolation, sur laquelle le seigneur erre. La brume matinale recouvre ce sol souillé par la fureur des hommes. Une brume qui se fait de plus en plus épisse au point que nous pouvons avoir l’impression de voir le seigneur Marchais marcher sur un nuage. Au loin, une silhouette, se découpe de l’horizon et s’approche du Langrois. Une silhouette donc on peut distinguer la carrure impressionnante, puis le visage, paisible, au sourire serin. Le seigneur Marchais reconnais très vite cette tête si familière.

SEIGNEUR MARCHAIS : (posant genoux à terre) Mon … mon … mon suzerain, mon baron de Montmirail

AVEROS DE MONTMIRAIL : Mon cher vassal, seigneur de Marchais-en-Brie, te voici enfin …

SEIGNEUR MARCHAIS : …

AVEROS DE MONTMIRAIL : Reconnais-tu ces terres ? Cet air ? Ce vent ? Cette brume, qui recouvre nos folies ? La Bretagne, qui m’a pris la vie ? Mon dernier combats, notre dernière bataille ensemble mon cher vassal. Tu y as combattus bravement, contre nos ennemies d’hier, pour une cause qui t’échappait encore. Mais c’était la dernière fois que nous avons allié nos épées ensemble.

SEIGNEUR MARCHAIS : Je. Je suis désolé mon suzerain … Je n’ai point su … je n’ai point pu …. Vous protéger … je ne sais comment me faire pardonner…J’ai faillis à mon devoir.

AVEROS DE MONTMIRAIL : N’en dit plus, et je t’interdis de te blâmer. Seuls les faibles se blâment. Tu à toujours été loyal envers moi, et envers mon épouse, Siva d’appérauld. Tu as continué à la servir et honorer e titre de dernier des vassaux de Montmirail. C’est ce que j’ai le plus apprécier chez toi, seigneur de Marchais-en-Brie. Ta loyauté. Tu as servis ton suzerain, ta suzeraine, tes nobles valeur, Ta ville, ton duché, ton Roy. Crois en, aujourd’hui tu nous rejoins avec dignité, comme l’on fait la dame d’Artonges, et le seigneur de Vauchamps.

SEIGNEUR MARCHAIS : Vous rejoindre ?

AVEROS DE MONTMIRAIL : Oui mon cher vassal, il est temps de laisser le temps faire son dernier ouvrage pour toi. Mais n’oublie point, que même après le trépas, ton sang continuera de couler en champagne.

SEIGNEUR MARCHAIS : … mon sang ?

---------

Le froid, le blizzard, un vent glacial souffle pour fouetter les visages. Devant, se dessine un panorama spectaculaire. Des sommets jamais atteint se dressent tel des titans, recouvert de grandes étendues blanches et pures, chatouille le ciel bleu et ensoleillé. Des forêts de sapin vers au pied de ces mont gigantesques ceinturent tel du lierre, les pentes rocailleuses qui plongent pour certaine dans un lac immense. Plus bas, un village dort tranquillement, silencieusement. Le seigneur Marchais à déjà vu cet endroit. Une main sur son épaule le fait se retourner

GUIDONIUS : (rieur) Alors mon frère, qui tu choisi ? Une jolie clermontoise ou une valeureuse helvète finalement ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Guidonius ??? Guidonius Maledent de Feytiat !!!

GUIDONIUS : (moqueur) Oublis les titres mon frère. La ou on est ils ne servent à rien !!!

SEIGNEUR MARCHAIS : Tu … tu as raison. Mais ou sommes-nous ?

GUIDONIUS : Ahhh ça. Si tu suis tes yeux, en Helvetie. A Lausane plus exactement. C’est la ou nous avons fait notre devoir de templier souviens toi. Libérer la ville d’une invasion de brigands. Nous avions fait un voyage à travers la bourgogne. (Riant aux éclats) Tu t’y étais d’ailleurs déjà fait remarquer mon frère. Mais si tu suis ton cœur, je dirais que tu es au bout.

SEIGNEUR MARCHAIS : Au bout ?

GUIDONIUS : Au bout de ton chemin mon frère. Lorsque tu étais maire, tu as terminé tes mandats ; cette fois tu as terminé ce à quoi tu étais destiné en ce monde.

SEIGNEUR MARCHAIS : C’est, très confus, je ne sais pas quoi dire.

GUIDONIUS : Je peux comprendre alors ne dit rien.

SEIGNEUR MARCHAIS : Guidonius, Ton absence m’a créé un vide, vieille branche.

GUIDONIUS : Tout pareil mon frère.

SEIGNEUR MARCHAIS : Je n’ai jamais eu l’occasion de te revoir après que tu sois parti dans le Béarn. J’ai appris ta disparition de façon brutale, j’en ai été très peiné.

GUIDONIUS : Ce n’est pas grave, j’ai toujours su qu’Aristote ferait qu’un jour nous nous retrouverons. Bon sang, mis par contre depuis que je suis parti, tu as bien changé. Je n’ai plus reconnu le bout entrain que tu étais. Tu es devenu trop solennel. Même la bière, tu as cessé d’en boire. Il te faudra rattraper cela très vite vieille canaille.

SEIGNEUR MARCHAIS : J’y veillerais

GUIDONIUS : En tous cas, bienvenue chez nous. Ne regrette rien, comme moi tu as fait ton temps, et puis un part de toi reste las bas.

SEIGNEUR MARCHAIS : La bas ?

GUIDONIUS : Bien sur là bas, d’où nous venons. Je crois qu’il faudra que tu revoies un peu le dogme. Tu m’a l’air complètement égaré.

------

Les ruelles se croisent et s’entrecroisent. Chaque carrefour, chaque passages, chaque impasse, chaque maison, ne lui sont inconnu. La ville de toujours, celle qu’il à découvert, celle qui l’a adopté, celle qu’il a protégé. Le marché, ses produits, la mairie, l’église, les tavernes. Langres. Et le Verger. Ce verger auprès duquel il passait tant de temps. Le seigneur Marchais marche encore et toujours, puis, une pomme, si rouge qu’il ne pu qu’être tenté. Tendant la main dans le but précis d’en saisir le fruit, une voix le stoppe alors dans son élan.

ANSEGISEL : J’ai souvenance que vous aviez juré de ne plus gouter au fruit défendu seigneur Marchais.

SEIGNEUR MARCHAIS : Ansegisel ! Je ne t’avais point vu.

ANSEGISEL : Je n’aurais jamais cru que vous ne me rejoindriez si rapidement seigneur Marchais. (Souriant) Vous vous ennuyez de l’absence de votre coéquipier de tir à l’arc ?

SEIGNEUR MARCHAIS : On peut dire cela comme ça mon ami.

ANSEGISEL : Langres va finir par se vider de toutes ses âmes si cela continue ainsi. Quel dommage, il ne doit plus rester beaucoup d’ancien à présent.

SEIGNEUR MARCHAIS : Les jeunes peuvent prendre la relève, et puis tant que l’histoire reste dans la mémoire ou les écrits, qu’elle se transmet de génération en génération, rien ne se perd. J’œuvre à cela depuis quelques temps, sur un détail en particulier.

ANSEGISEL : les bourguignons je présume.

SEIGNEUR MARCHAIS : En effet, tu as vu juste.

ANSEGISEL : Je vous reconnais bien. En tous les cas, c’est un peux grâce à moi que vous avez pu prolonger votre œuvre seigneur Marchais.

SEIGNEUR MARCHAIS : Je t’en serais toujours reconnaissant Ansegisel. Tu m’as sauvé la vie, alors que je n’ai jamais eu l’occasion d’en faire autant.

ANSEGISEL : Ce n’est point grave, vous n’y pouvez rien. Toutefois, je n’étais pas prêt à affronter la mort. Mais à présent, l’important est de savoir si vous vous l’êtes.

SEIGNEUR MARCHAIS : Comment ?

ANSEGISEL : Oui, le plus difficile est de tout laisser derrière soi. Mais rassurez vous, vous resterez un souvenir. Même si vous mourrez Marchais, vous vivrez toujours... vous vivrez la, dans mémoire des gens de tous ceux qui vous ont aimé ou détesté, jusqu'à ce qu'eux mêmes s'éteignent à jamais. Vous vivrez dans la sève de chaque pousse que vous avez semée jusqu'à ce que le moissonneur fauche chaque pied de vos semailles et celles de leurs fruits.

-----

Un chemin. C’est un chemin de terre qui traverse un paysage s’accouplant de plaine et de champs. Un chemin paisible, accompagné due gaie chant des oiseaux. Le seigneur Marchais, y flâne. C’est comme s’il hésitait à poursuivre sa route ou à rebrousser chemin. Doucement, une petite main prend la sienne. Le regard du seigneur se porte alors vers le visage à qui appartiens cette main. C’est une petite fille, cheveux blond au vent. Une fillette de 10 printemps, qui regarde avec un sourire innocent et harmonieux se seigneur perdu. Sans dire mot, les deux regards se croisent, avec une intensité impressionnante. Nul besoin d’user du verbe pour ressentir l’émotion qui transite entre ces deux paires d’yeux. Le seigneur Marchais fini par essuyer une larme.

SEIGNEUR MARCHAIS : Eireen !!! Ma petite cousine !!!

Il ne peut en dire plus. La parole coupée par l’émotion de retrouvé cette cousine avec qui il à partager son passé.

EIREEN : Tu ne dis plus rien cousin Manu ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Tu es partie si jeune. J’avais oublié à quel point tu étais si petite.

EIREEN : ne pleure pas cousin Manu, je vais bien, t’as vu ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Eireen, mes larmes sont la joie que mon cœur éprouve de t’avoir retrouvé. Tu m’as tellement manqué.

EIREEN : Mais maintenant je suis la. Tu te souviens de nos parties de cache-cache quand nous étions enfants ? Et nos courses endiablées dans les grands prés ?

SEIGNEUR MARCHAIS : Bien sur ma petite Eireen, comment oublier de si émouvants souvenir

EIREEN : J’étais une toute petite fille, et tu a toujours été protecteur et bienveillant avec moi. Mais tu es devenue une grande personne, et tu n’as plus jamais aimé les enfants. Pourquoi

SEIGNEUR MARCHAIS : Je ne le sais. Peut être que l’attachement que j’ai éprouvé à la fillette que tu étais, je ne voulais souffrir de le reperdre à nouveau. Mais à présent, je t’ai retrouvé. Marchons ensemble, allons au bout du chemin. Retrouvons ces parties de cache-cache, ces courses folles, cette insouciance. Marchons retrouver ces moment ensemble, toi et moi

EIREEN : Pas encore cousin Manu. Il te reste quelque chose encore à faire. Tu as toujours renié tes parents adoptif, jamais connu tes vrais géniteurs, mais n’oublie pas que tu es un père toi aussi. Tu ne peux peut pas partir sans veiller sur son avenir. Va cousin Manu, je t’attends.




Le seigneur Marchais parvient à ouvrir péniblement les yeux. Regardant aux alentours il aperçoit son jeune servant accourir à son chevet.

JEUNE PAGE : Maître, vous êtes réveillé ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) … Je crois …

JEUNE PAGE : Comment vous sentez vous

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Je … serais bien resté la bas

JEUNE PAGE : (étonné) Ou ça seigneur Marchais ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Qu’importe … Jean, mon bon Jean approche toi que je te confie ce qu’il me reste encore à confier.

Jean est surpris à cette dernière phrase. C’est bien la première fois que le seigneur Marchais use d’une intonation si douce, et surtout, qu’il l’appelle par son prénom.

JEUNE PAGE : (s’approchant de son maître) Que voulez vous me dire seigneur Marchais

[hrp]Cliquez maintenant ici pour ajouter une ambiance musicale à la suite du RP .[/hrp]

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Jean, Sache que je suis fier de toi … Tu as été un excellent servant, et ta loyauté, ton dévouement, sont sans égal. Si j’avais eu seigneurie à octroyer, je pense sincèrement que tu en aurais mérité une

JEUNE PAGE : (rougissant) Seigneur Marchais, ma tache était de vous servir

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Et tu l’as fait à la perfection. Je sais que je n’ai jamais été reconnaissant envers toi, aussi, j sais que tu es un garçon très intéressé, qui à toujours eu soif d’apprendre plus. Alors c’est à toi que je cèderai certain de mes ouvrages dans mon testament.

JEUNE PAGE : (gêné) Seigneur Marchais, c’est … c’est trop d’honneur … Mais nous sommes aux aurores. Le soleil devrai se lever très bientôt. Et vous avez dit que vous vivrez si vous voyez le jour se lever.

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Il est trop tard mon Jean, je ne peux plus lutter, je ne verrais pas les rayons du soleil. La mort m’appelle. Je vais partir, mais avant il me faut te demander encore un dernier service. Ecoute attentivement. J’ai dans ce coffre, mon testament, ainsi qu’un document très important. Quand tu le liras tu en comprendras l’importance à mes yeux à ce que tu divulgue son contenu, qu’importe le moyen. J’ai attendu toute ma vie pour que cette vérité éclate au grand jour, et ce ne sera qu’après ma mort que le voile sera entièrement dévoilé.

JEUNE PAGE : …

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Jean, j’ai une dernières faveur à te demander. Retrouve la … ma petite Corneillie. Retrouve la et protège la. Ramène-la à ma suzeraine et sers-la du mieux que tu peux. . Elle sera avec toi bien plus indulgente et respectueuse que je ne l’ai été, n’ai crainte. J’ai foy en toi. Je sais que tu deviendras fort, habile et que ta loyauté restera telle qu’elle l’est aujourd’hui.

JEUNE PAGE : je vous promets de faire de mon mieux seigneur Marchais.

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Enfin sur la table de nuit, j’ai écrit deux lettres. Si tu pouvais les remettre à leurs destinataires, en main propre uniquement, cela très important pour moi.

JEUNE PAGE : Ce sera fait maître

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Merci mon bon Jean, je peux retourner la bas à présent on m’attend.

JEUNE PAGE : … Qui vous attend ? Et ou ça ?

SEIGNEUR MARCHAIS : (voix faible) Ma Petite Eireen … et les autres … au bout … au bout du chemin … (la voix faiblissant jusqu’à l’extinction) Je suis bien …. Je … suis libre ….

Et le seigneur de Marchais-en-Brie ferme ses yeux d’ébène

JEUNE PAGE : (tous bas) Vous pouvez partir en paix maître, je veillerai sur votre fillote. Allez rejoindre votre petite cousine, elle a toujours eu besoin de vous.

Jean s’assoie alors sur une chaise et attend, le regard dans le vide. Le seigneur de Marchais-en-Brie vient de rendre son dernier souffle. Il n’hurlera plus, ne criera plus, ne se battra plus, se mettra plus en colère. Après une vie agitée, le repos du guerrier dit-on. Un repos sans doute bien mérité. Le jeune page sourit nerveusement à l’idée que les Bourguignons de passage en champagne vont eux aussi êtres en paix à présent. Dehors, le sifflement des oiseaux, le chant du coq, le grincement de la corde du puits actionné par quelques paysannes, entament la symphonie du matin. Le soleil vient tout juste de se lever.

[hrp]Cliquez ici pour visionner un montage vidéo en bonus extra pour visionner Marchais dans l’au delà, une petite biographie de Marchais, et un petit commentaire du joueur de Manu95.[/hrp]

Soudainement, jean est tiré de ses songerie par des tambourinement à la porte de bois. Quelqu’un désire sans aucun doute entrer. Se doutant de l’identité du visiteur, Jean se lève pour ouvrir la porte. Une fois fait c’est la mine sombre qu’il salut et accueille la duchesse de Chiny dans le petit hall de cette modeste demeure. Au fond la porte de la chambré du seigneur est close.
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Dim 20 Fév - 0:18
Siva a écrit:S'engouffrant,lui tendant sa cape,elle ne reprima pas plus longtemps la question qui lui brulait les levres depuis qu'elle avait lu le pli

J'ai eu ton message qu'a mon levée.Belphegore est sur le point d'etre prevenu,elle devrait venir rapidement.Comment va t il?

Son regard de jais et empli d'inquietude se posa sur lui.Marchais n'etait jamais malade.Jamais blessé.Un vrai roc.Aussi le savoir allité n'avait rien de normal,ni de rassurant
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Dim 20 Fév - 0:25
J'ai eu ton message qu'a mon levée.Belphegore est sur le point d'etre prevenu,elle devrait venir rapidement.Comment va t il?

Jean n'en menait pas large. Pitoyablement, n'osant sans doute pas affronter le regard de la duchesse à sa réponse, il baisse la tête, les yeux cherchant sur le sol un élément sur lequel se raccrocher. C'est bête, mais souvent, dans des circonstances dramatiques, accrocher son regard sur un élément, un objet anodin, peut être rassurant. C'est inconcient sans doute, et d'ici qeulques siècles, un certain Freud pourra sans doute nous en toucher quelques mots. Mais pour l'instant, nous sommes au matin du 19 février 1459, et Freud ne peut venir en aide à notre jeune servant, à la mine bien déconfite il faut le souligner. Il fixe machinalement une carpette trainant sur le sol, et dit d'une voix encore tremblante d'émotion :

JEUNE PAGE : Vostre grâce ... vostre grâce de Chiny ... Je suis vraiment navré ... Le seigneur de Marchais-en-Brie ...

la vérité lui en coupant la voix, il met deux secondes, deux interminables secondes à achever sa phrase. Deux interminables seconde ou paradoxalement, l'on entend les oiseaux chanter et la vie s'éveiller dans les ruelles.

JEUNE PAGE : ... vient de rendre son dernier souffle. (puis après un petit blanc, et montrant du doigt la porte) Il est dans la chambrée.
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Jeu 24 Fév - 23:28
[RP] Au bout du chemin 6165780604cd9bef1b29ca

La Duchesse senti l'inquietude grandir en voyant Jean visser son regard sur le sol.Un mauvais pressentiment serra son coeur,qlors qu'il commenca a parler,et son poing se serra,se retenant de le brusquer pour l'aider a cracher ses mots.

Soudain,alors que les derniers mots tomberent,tel un couperet,elle sentit les couleurs quitter son teint,un frisson monter le long de son echine,et ses jambes se derober sous elle.Sa main droite vint s'appuyer,par reflexe contre un mur,alors que la seconde se posa sur son sein,comme pour s'assurer que son coeur battait toujours.Celui ci bondissait dans sa poitrine,bien vivant,et soudainement bien douloureux.Une lame chauffée a blanc qui penetrait dans son coeur,qui bientot se retrouva au bord de ses levres.
Un bourdonnement sourd monta a ses oreilles,couvrant les derniers mots,et qui sembla ralentir le temps,au point de voir les gestes se faire lentement.Sa vue se brouilla,sous la charge de l'emotion,voilée par un nuage blanc,qui se dissipa comme souffler par un vent imaginaire.
Il lui fallu quelques breves secondes pour que son etre reprenne machinalement le dessus.Febrile,son regard se posa sur la frele silhouette affligée du serviteur.
Un brusque acces de colere monta en elle,faisant repartir le flux sanguin,dans un reflexe vital.

Elle ne se rendit pas compte de son geste,alors que son poing vint se fermer sur le col l'etoffe abimée des habits de Jean,serrant sa prise,tandis qu'une force qu'on lui connaissait peu le poussa pour le plaquer contre le mur.L'autre main se saisit du visage meurtri du jeune garcon,afin de plonger son regard noir dans le sien,et de l'obliger a en faire de meme


Tu ments!Marchais est bien trop fort pour mourir ainsi!Gare a toi si je decouvre que tu t'es joué de moi...Meme ton maitre ne saurait te proteger de mon courroux...

Elle regrettait deja son acte,mais son corps avait parlé pour elle,sorti de son controle.Sa main se desserra lentement,prenant conscience de ce qu'elle lui faisait endurer,par la paleur de son visage.Ses yeux se poserent sur la porte qu'il avait designé juste avant.Ses pas furent decidé a la mener jusqu'a elle,laissant le Jeune Page a son triste sort,comme une proie abandonné par son predateur,a la derniere seconde.
Siva se planta derriere la porte,posant une main dessus,tendant l'oreille,pour y percevoir un souffle ou un rale.Mais le silence tomba,apres quelques toux etouffée de Jean,qui reprenait son souffle.
D'un geste lent,alors que son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine,elle ouvrit le pan de bois.
Malgré le jour qui pointait,la piece etait sombre,et une odeur apre s'en echappa.Une odeur qu'elle connaissait bien,et qui lui glaca de nouveau le sang.
A la lueur d'une chandelle,elle ota sa cape,et s'avanca doucement vers la couche.Les draps etaient encore humide de la fievre qui l'avait tenaillé.Son visage semblait apaisé,alors qu'il semblait avoir souffert.

Par un espoir ultime,la Duchesse se pencha sur les levres de son vassal et en approcha sa joue,pour percevoir un souffle.Rien ne vit,et la paleur de la mort marquait deja les traits rustres du Seigneur.
Inconsciemment,sa main prit le linge mouillé posé pres de lui,et le passa sur son front glacé,d'un geste presque maternel.Elle s'agenouilla ensuite pres de lui,saisissant sa main,et ferma le yeux,en la posant sur son front.
Une priere se leva dans un murmure dans la piece,avant que son pouce ne vienne signer le front de Manu.Nul clerc n'avait ete la,et c'est dans un espoir non feint qu'elle lui donna les derniers sacrement,implorant le Createur de tendre l'oreille et accepter son ame,qui saurait le servir.
Ses yeux s'embrumerent de larmes,profitant de l'intimité de la piece,alors qu'un murmure s'eleva de nouveau


Marchais...Toujours impatient et enteté...Qui t'as autorisé a nous quitter ainsi?Pardonne moi de n'avoir pas su te proteger comme il le fallait,et te preserver de cette mort si rapide...Puisses tu ,a present,servir le Tres Haut comme tu m'as servi.Car nul,ici bas,ne saurait remettre en doute ton honneur,et ta dignité...

Une larme s'ecrasa sur le drap,alors qu'elle se redressa pour s'asseoir sur la couche.Geste ultime et emplit de familiarité.De celle qu'elle n'avait que tres rarement envers les siens.Plus de genoux posé en taverne,devant tous,la mettant secretement dans l'embarras,et l'amusant aussi.Plus de pestement contre les bourguignons.Tant de choses ne seraient plus a present.
Jezabel se pencha sur lui,passa sa main sur la barbe du guerrier,et deposa un baiser sur son front.Plus qu'un vassal,il avait ete un ami fidele,a qui elle n'avoua jamais ses sentiments profonds.
Sa main posé sur les siennes qu'elle avait rassemblé sur son torse,ses yeux fermés,elle resta la,a prier,a se souvenir,profitant de ce bref instant qui leur etaient destiné,a eux deux seulement.
Elle resta ainsi longuement,jusqu'a ce que l'on vienne les deranger.



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Jeu 24 Fév - 23:28
Belphegore a écrit:Vite....Vite....Siva lui avait envoyé un messager qui l'avait pressée pour qu'elle se dépêche de venir au chevet de Marchais....

Elle avait lâché son épée qu'elle nettoyait, pris en coup de vent sa besace qui ne la quittait pas et qui contenait ses herbes et préparations de base.

Parcourant les ruelles de Troyes au pas de charge, elle arriva un peu rouge et soufflante devant la porte de son capitaine.

Elle toqua à la porte de toutes ses forces, se retenant de ne pas entrer de suite..
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Jeu 24 Fév - 23:30
Il lui eu fallu du temps pour se remettre de la secousse qu’il à subis. Il eu pourtant bien souvent l’habitude d’être malmené par le seigneur Marchais, mais il ne s’attendait pas à subir cela en cet instant précis. La duchesse de Chiny après s’être radoucie est entré dans la Chambré du défunt.
Jean avais une mission. Une mission, une quête que dit-je. Cela passais dans un premier temps à donner en main propre deux lettres importantes aux yeux du seigneur Marchais. La première est destinée à la duchesse. Mais Jean laisse du temps au recueillement de cette dernière, se disant lui donner lorsqu’elle en sera disposé, de crainte sans doute de revivre sa désagréable aventure d’il y a un instant. Mais soudainement, la porte du hall d’entré est cogné fortement.
Le jeune page s’empresse d’ouvrir, et découvre sur le seuil dame belphégore, médicastre de la Mesni, visiblement essoufflée.


Dame Belphégore, la duchesse de Chiny est dans cette chambré, auprès de mon maître.

Le jeune homme se garde bien de lui annoncer quoi que ce soit de plus, ne sait on jamais comment la dame va elle aussi réagir. Il se contente de l’annoncer

Votre grâce de Chiny, dame Belphégore est arrivé.

Puis une fois l’approbation de la duchesse obtenue, il accompagne la médicastre dans la Chambré
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Sam 26 Fév - 15:06
[ Désolée, plus de connexion jusqu'au 27 Mars...Je ne peux donc pas continuer ce RP....]
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Jeu 3 Mar - 23:56
siva a écrit:http://forum.lesroyaumes.com/images/avatars/6165780604cd9bef1b29ca.gif


Elle n'avait pas bougé d'une once,quand elle senti une presence non loin derriere elle.Belphegore venait d'entrer.Avec totue la reserve qui la caracterisait,Siva sorti de ses prieres,et se dirigea vers elle pour lui donner une accolade appuyée,cherchant discretement un reconfort que son amie lui rendit dans la meme mesure.
Son regard se porta sur Marchais,avant de revenir sur elle

Je ne comprends pas...Helas,je dois,malgré la peine qui m'etreint,partir ce matin...Je ne sais meme pas encore comment l'annoncer...

Un long soupir ponctua sa phrase,avant qu'elle ne continue


Reste ici.Cherche et trouve quel mysterieux mal l'a emporté...Protege le et veille sur lui,jusqu'a ses funerailles,Bel...J'ai toute confiance en toi,et je partirais sereinement en te sachant a ses cotés...


Elle effleura une derniere fois la joue barbu de son vassal,avant d'essuyer une larme et de reprendre consistance,pour faire face au dehors.Les mots de Bel l'avait rassuré,comme toujours.
La Vicomtesse de Provins sorti alors,laissant la Medicastre a sa tache.Dans la piece voisine,elle retrouva Jean,et s'assit pour tenter d'accuser le coup.Un simple regard au Page lui fit comprendre qu'il lui fallait de l'aide,et qu'un verre lui serait le bienvenu.Quand il la servi,un geste l'invita a se joindre a elle,se rappelant de la brutalité dont elle avait fait preuve a son egard juste avant.
Sentant une tension,mais surtout une gene,elle le devisagea,et prenant une gorgée de son verre,elle tenta de paraitre un peu humaine a l'egard du jeune garcon

Bien,raconte moi ce qui s'est passé.




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Ven 4 Mar - 0:16
Bien, raconte-moi ce qui s'est passé.

Jean s’exécute, racontant le foudroyant déclin de son maître.

Ca a été si vite, il a pris mal, il voyais des bourguignons et suait énormément. Il avait tantôt froid tantôt chaud et mal partout. A la fin il s’est endormi, puis réveillé une dernière fois. Il n’a pas attendu le levé du soleil, pourtant il avait promis de survivre s’il le voyait. Mais il est paris l voir sa petite cousine et les autres qu’il à dit. Il m’a ordonné plusieurs taches avant de partir … je dois retrouver sa fillette. Et … afficher une dernière annonce de sa part.

Il reprend alors son souffle avant de poursuivre.

Et à la veillé hier, il a écrit deux missive, dont l’une vous est adressé. Il m’a demandé de vous la donner en main propre.

Le jeune page donne alors la lettre à la duchesse.

A ma suzeraine, la duchesse de Chiny

Ma chère suzeraine, si vous avez ce mot entre vos mains, c’est que je ne suis plus. Ca a été grande joie de vous servir, et j’ai été fier d’être votre vassal. Etre à vos côté à été bien au delà d’un devoir, cela à été un honneur, une richesse et bien que je n’eusse été sans doute aussi diplomate que vous ne l’auriez sans doute souhaitez, j’espère avoir gagné vostre fierté. Sachez que je vous louerai à tout jamais une loyauté sans faille, et cela sera le cas de mon jeune page. Mais aujourd’hui je suis mourant et je ne sais quand je vais rendre mon dernier souffle. Aussi je souhaite léguer dans sa totalité à notre grande maison de Champmarin l’ange d’azur. Cela figure d’ailleurs dans mon testament. J’aurais aussi une faveur à vous demander. J’ai ordonné à Jean, d’aller chercher ma fillotte, Corneillie, bien qu’illégitime. J’ai manqué jusqu’alors à mes devoirs de père, alors j’ai grand souhait que cette petite fille reprenne le lien qui me tissait à vous, et devienne dame de Marchais-en-Brie. Cela lui donnera l’occasion de se rapprocher de son père, et pour vous, de continuer à être servie par mon sang. Ne soyez sans crainte, Corneillie est une enfant des plus honnête et loyale, je suis certain qu’elle vous ferait une excellente vassale. Je lui lègue d'ailleurs l'ensemble de mes biens et richesses personnelles hormis la part qui ira à Jean, Jean qui la servira avec joie. Je lui lègue pour sa part, l’ensemble des ouvrages que j’ai accumulée en ma bibliothèque, afin qu’il puisse parfaire ses connaissances et devenir un jour aussi bon érudit, qu’il n’est archer. Enfin, pour terminer, j’aimerais être mis en terre à Langres, c’est la ville que j’ai toujours servie, je suis une de ses âmes les plus patriotes.
Ma suzeraine je vous adresse à nouveau mes plus humbles hommages, et je crois qu’il est temps pour moi de tirer ma révérence.
Vostre vieux vassal.



En ce jour du 18 ème jour du mois de février de l’an de grâce 1459, la mort semble venir chatouiller mon âme, et c’est l’esprit clair, que j’écris ce testament, avant d’être rappelé auprès du très haut. Par cet acte écrit, j’entends ainsi faire appliquer mes volontés en matière d’héritage.

Moi, Manu95, Seigneur de Marchais-en-Brie, vassal issu du mérite du duc et de la duchesse de Meaux, lègue à ma mort l’ensemble de mes biens et richesses à ma fille naturelle, Corneillie, hormis les ouvrages de ma bibliothèque, qui reviennent à mon fidèle servant, Jean Lesseaux, ainsi que le navire « l’ange d’azur », que je donne à la Grande Maison de Champmarin, en gage de toute ma loyauté. Si besoin en est, je souhaite établir sa grâce la duchesse de Meaux Siva Jezabel d’appérault, comme exécutrice testamentaire.

Qu’il en soit ainsi
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Lun 21 Mar - 0:18
Siva a écrit:Ainsi donc,son vassal semblait avoir ete pris d'une violente fievre.Elle resta perplexe au recit.Jamais elle n'avait vu Marchais souffrant,ni fievreux.Blessé,oui,mais malade,jamais.

Le silence retomba,et Jean lui tendit bientot un pli.Son regard se posa dessus,les sourcils se froncant,alors que sa main,d'un geste febrile saisit le velin.D'un geste lent,elle sorti sa dague et fit sauter le scel,songeant que ce serait la derniere fois qu'elle le ferait.
La Baronne de Montmirail se mit alors a la parcourir,doucement,pesant chacun des mots,comme pour mieux les comprendre.Bien sur qu'elle etait fiere de l'avoir eu comme vassal.Un triste sourire etira ses levres au souvenir de la "diplomatie" du langrois.
Si la faveur mandée lui paraissait legitime,la premiere chose l'aurait laissé sur le seant,si elle n'avait ete deja assise.

L'Ange d'Azur...Voila un present qui changerait l'avenir de la Mesnie,et le sien.Ainsi que le prochain retour de la petite batarde,attachante,qu'elle croisa quelques fois.

Sentant le regard du jeune page,elle releva le menton,et le regarda


Sais tu quelle mission le Seigneur t'a confié?
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Lun 21 Mar - 0:19
Sais tu quelle mission le Seigneur t'a confié?

Le jeune page regarde alors timidement la duchesse

La première à été de vous transmettre cette lettre vostre grâce de Chiny. La seconde est d’en faire de même avec Corneillie, sa fillote. La troisième est de la servir et de veiller sur elle. C’est je pense celle qui avait le plus d’importance à ses yeux …

Le jeune page cesse un instant de parler avant de reprendre quelques secondes plus tard

La quatrième, et bien je ne sais encore ce que contient l’annonce qu’il souhaite me faire publier en son nom, mais il à parler de dévoiler la vérité.

Puis il baisse la tête

Mais mon maître … mon maître était différant avant de mourir. Il était … comment dire … il ne me criait pas dessua, ne me battait pas. Il parlait avec douceur et même m’a félicité. Je .. je n’ai jamais été habitué à tant de bonté et de paix de sa part. Et il n’avait jamais porté tant d’attention à sa fillote, c’est étrange. Est-ce cela … la mort ? Pourtant, il souffrait … il souffrait terriblement.
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Lun 21 Mar - 0:19
Siva a écrit:Elle ecouta sa réponse et acquiessa brievement,en rangeant le rouleau de velin dans la poche de sa cape

Voila de nobles missions Jean...

Siva termina son verre et se leva,pour aller poser une main sur l'epaule du jeune homme.Decidement,il n'aurait sans doute jamais eu de gestes aussi familier de sa part,et surtout de tous,de toute sa vie.Elle le regarda et ajouta

Ton maitre etait bon.Tout homme bon,au seuil de sa vie,ne saurait etre virulent,ou injuste envers ceux qui les ont servi loyalement.On trouve ainsi,dans le reconfort d'un geste ou d'une parole humaine,un exutoire a la douleur,mais surtout un moyen de prouver au Createur ,qu'il a sa place a ses cotés...

Sa main se retira,alors qu'elle resserrait les liens de sa cape et couvrit sa tete pour se diriger vers la porte

C'est cela,en effet,la mort...Executes toi sans attendre.Le Seigneur est entre de bonnes mains aupres de Belphegore.Je vais retrouver mes troupes,pour partir.Cependant,a mon retour,si tu as retourné Corneillie,retrouve moi sur mes terres.Tu y trouveras bon accueil...Et fais moi ecrire pour me tenir au courant.


Ce furent ses derniers mots.Bientot la porte fut passée et se referma sur une silhouette encore chancelante sous l'emotion de l'evenement.Trop de deces,trop de deuil...
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Lun 21 Mar - 0:20
La porte s’est refermée, laissant place à un silence absolu. Jean, son maître était finalement un homme bon. Fidèle à ses idées en tous les cas. A présent, il lui reste encore bien à faire. Mais avant de prendre la route vers le manoir du seigneur Marchais, il ouvre le coffre dont lui à parler dans ses derniers souffles son maître, et s’empare du testament et du document mystérieux. Puis il prit congé de son seigneur, définitivement. A présent, il va tenter de retrouver son nouveau maître, et son futur.
C’est ainsi, alors que le soleil atteint son apogée dans le ciel, qu’un très jeune homme de 14 printemps tout juste, franchis la porte nord de la ville de Troyes.

La dernière page s’est tournée dans l’histoire du seigneur de Marchais-en-Brie. Oh, bien sur, sous peu, nous en entendrons encore parler, et sa dernière volonté déterrera un passé longtemps enterré. Mais à présent, c’est une nouvelle histoire qui est en train de se préparé…
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