- Corneillie
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Date d'inscription : 15/04/2009
Le retour de Corneillie
Dim 17 Avr - 19:25
Villemaur, le château de Villemaur, voila trois ans bientôt que la petite Corneillie n’y a pas mis les pieds. Trois ans enfermée au manoir de Marchais-en-Brie, avec pour seule compagnie, une gouvernante, une cuisinière et un majordome. Au non pas que Manon soit ennuyeuse, au contraire elle s’est si bien occupée d’elle, mais Corneillie à vécu l’enfermement la ou son père à incessamment voyagé.
Aussi, elle se souvient de ce jour comme si c’était hier, ou elle Fu présenté à la duchesse de provin la première fois. Que de souvenir.
Discrètement, elle regarde chaque recoin de la grande cours, si jamais elle s’y trouver. Elle, c’est Onaël. Une fille d’une tête de plus qu’elle, qu’elle à rencontré ce fameux jours, en ces lieu même. Elle lui avait offert une collation, qu’elle à partagée avec Jean … jusqu’à ce que son père ne coupe l’amusement court, et violente Jean. Au fond, ce n’était pas un si bon souvenir. Mais Corneillie rêve de retrouver Onaël. Elle doit être plus grande qu’elle maintenant.
Un homme armé stationne devant la porte, jean l’interpelle alors
JEAN : (à l’adresse du garde) Bonjour, pourriez vous annoncer la venue de ma jeune Maîtresse, Corneillie, fille du seigneur de Marchais-en-Brie, à la duchesse de Provin ? Dites lui que nous sommes arrivé, et que j’ai mené ma mission à bien.
Aussi, elle se souvient de ce jour comme si c’était hier, ou elle Fu présenté à la duchesse de provin la première fois. Que de souvenir.
Discrètement, elle regarde chaque recoin de la grande cours, si jamais elle s’y trouver. Elle, c’est Onaël. Une fille d’une tête de plus qu’elle, qu’elle à rencontré ce fameux jours, en ces lieu même. Elle lui avait offert une collation, qu’elle à partagée avec Jean … jusqu’à ce que son père ne coupe l’amusement court, et violente Jean. Au fond, ce n’était pas un si bon souvenir. Mais Corneillie rêve de retrouver Onaël. Elle doit être plus grande qu’elle maintenant.
Un homme armé stationne devant la porte, jean l’interpelle alors
JEAN : (à l’adresse du garde) Bonjour, pourriez vous annoncer la venue de ma jeune Maîtresse, Corneillie, fille du seigneur de Marchais-en-Brie, à la duchesse de Provin ? Dites lui que nous sommes arrivé, et que j’ai mené ma mission à bien.
- Onaël
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Date d'inscription : 19/06/2007
Re: Le retour de Corneillie
Jeu 21 Avr - 10:23
Elle avait été avertie par sa mère de l'arrivée prochaine de la fille de Feu le Seigneur de Marchais.En l'attendant,elle s'affairait pour préparer son entrée au couvent.Comme toute jeune fille de bonne famille,il lui fallait passer par ce chemin.Ce n’était guère une corvée pour Onaël,au contraire,sa piété n'avait d’égal que son innocence.
Longs furent les mois depuis sa dernière confession au Chapelain,qui lui avait laissé un gout amer en bouche,et une blessure au cœur.Comme elle le lui avait confié,si ce dernier ne pouvait lui offrir son amour,alors elle se tournerait vers celui du Très Haut,le seul,qui a ses yeux le méritait.
La jeune d'Appérault voulait reculer au plus loin le projet de noces,que sa mère avait pour elle.Satisfaire un homme,comme ceux qu'elle côtoyait peu,et dont le comportement lui était incompréhensible.Sans respect pour leurs épouses,si ce n'est celui porté a la mère de leurs enfants.
L'amour existait il vraiment?Celui dont les livres parlaient,les légendes,comme on les appelait.L’Amour,le vrai,que sa mère avait nourri pour son père,ne pouvait il exister sans malheur?Elle en doutait,et le Cardinal Évêque de Bethléem le lui avait prouvé.
Les longues journées de réflexion,et de prière avaient développer chez la Demoiselle la conviction qu'elle n'aimerait jamais.
Cependant,ce jour,elle avait mis de coté ses pensées,et ses lectures.Seules ses prières,et les offices du matin avaient été épargnés.Quand on vint la prévenir de l'arrivée de Corneillie,Onaël laissa tout tomber pour se diriger vers la Cour.Les cheveux voilés,portant déjà un habit qui bientôt deviendrait le seul,elle se présenta dans la Grand Cour,ou le carrosse venait de pénétrer,après avoir passé la garde.Quand la porte s'ouvrit,et que la petite fille et son valet,en sortirent,un sourire radieux illumina ce visage,pourtant si triste habituellement.
Revoir ce petit minois,et le visage de Jean,la replongeait dans un agréable souvenir qu'elle aimait se remémorer.
Onaël s'inclina alors gracieusement,pour saluer les invités
Demoiselle Corneillie,je suis bien aise de vous revoir.Le temps a passé,et a fait de vous une très jolie jeune fille.
Puis ,elle se tourna vers Jean et le gratifia d'un sourire espiègle,comme elle lui en avait donné dans le passé
Jean,sois remercié d'avoir su si bien mener ta mission.Je prierais le Très Haut pour qu'il vous garde,comme il le fait si bien.Vous semblez en forme,j'en suis contente!
Les derniers mots avaient trahis l'enthousiasme oublié de la petite fille qu'elle fut,et ses yeux semblaient retrouver leur pétillant,a cette visite.
Longs furent les mois depuis sa dernière confession au Chapelain,qui lui avait laissé un gout amer en bouche,et une blessure au cœur.Comme elle le lui avait confié,si ce dernier ne pouvait lui offrir son amour,alors elle se tournerait vers celui du Très Haut,le seul,qui a ses yeux le méritait.
La jeune d'Appérault voulait reculer au plus loin le projet de noces,que sa mère avait pour elle.Satisfaire un homme,comme ceux qu'elle côtoyait peu,et dont le comportement lui était incompréhensible.Sans respect pour leurs épouses,si ce n'est celui porté a la mère de leurs enfants.
L'amour existait il vraiment?Celui dont les livres parlaient,les légendes,comme on les appelait.L’Amour,le vrai,que sa mère avait nourri pour son père,ne pouvait il exister sans malheur?Elle en doutait,et le Cardinal Évêque de Bethléem le lui avait prouvé.
Les longues journées de réflexion,et de prière avaient développer chez la Demoiselle la conviction qu'elle n'aimerait jamais.
Cependant,ce jour,elle avait mis de coté ses pensées,et ses lectures.Seules ses prières,et les offices du matin avaient été épargnés.Quand on vint la prévenir de l'arrivée de Corneillie,Onaël laissa tout tomber pour se diriger vers la Cour.Les cheveux voilés,portant déjà un habit qui bientôt deviendrait le seul,elle se présenta dans la Grand Cour,ou le carrosse venait de pénétrer,après avoir passé la garde.Quand la porte s'ouvrit,et que la petite fille et son valet,en sortirent,un sourire radieux illumina ce visage,pourtant si triste habituellement.
Revoir ce petit minois,et le visage de Jean,la replongeait dans un agréable souvenir qu'elle aimait se remémorer.
Onaël s'inclina alors gracieusement,pour saluer les invités
Demoiselle Corneillie,je suis bien aise de vous revoir.Le temps a passé,et a fait de vous une très jolie jeune fille.
Puis ,elle se tourna vers Jean et le gratifia d'un sourire espiègle,comme elle lui en avait donné dans le passé
Jean,sois remercié d'avoir su si bien mener ta mission.Je prierais le Très Haut pour qu'il vous garde,comme il le fait si bien.Vous semblez en forme,j'en suis contente!
Les derniers mots avaient trahis l'enthousiasme oublié de la petite fille qu'elle fut,et ses yeux semblaient retrouver leur pétillant,a cette visite.
- Corneillie
- Nombre de messages : 212
Date d'inscription : 15/04/2009
Re: Le retour de Corneillie
Sam 23 Avr - 0:34
Corneillie n’a pas été la seule à grandir depuis tout ce temps, et la vue d’Onaël après avoir rapidement scruté la grande cour le lui rappelle. Elle aurait du s’en douté au fond, Jean lui même a bien grandis. Mais que cela ne tienne, car Corneillie retrouve enfin sa complice de jeux. Au sourire qui lui est offert, elle ne peut y répondre que par un sourire aussi grand.
Demoiselle Corneillie,je suis bien aise de vous revoir.Le temps a passé,et a fait de vous une très jolie jeune fille.
Corneillie, ne peut s’empêcher de rougir, son caractère timide ressurgissant et la flatterie d’Onaël l’affectant.
CORNEILLIE : Mademoiselle Onaël, je suis contente aussi de te … de vous revoir. Tu … vous avez bien grandis.
Corneillie ne sais plus trop si elle peut tutoyer ou vouvoyer son amie. Le temps à passé depuis leur première rencontre, et si le tutoiement était venu à ce moment, la, aujourd’hui, qu’en sera-t-il ?
Jean,sois remercié d'avoir su si bien mener ta mission.Je prierais le Très Haut pour qu'il vous garde,comme il le fait si bien.Vous semblez en forme,j'en suis contente!
Jean quand à lui, depuis la mort du seigneur Marchais, comme libérer par l’oppression qu’il pouvais lui faire ressentir parfois, a pris plus d’assurance. Et puis lui aussi à grandis et muris.
JEAN : demoiselle Onaël, je suis ravie de vous rencontré. Je me porte bien je vous remercie. Je suis icelieu afin d’accompagner demoiselle Corneillie, ma jeune Maîtresse, devant votre mère, sa grâce Jézabel d’Apperault
Demoiselle Corneillie,je suis bien aise de vous revoir.Le temps a passé,et a fait de vous une très jolie jeune fille.
Corneillie, ne peut s’empêcher de rougir, son caractère timide ressurgissant et la flatterie d’Onaël l’affectant.
CORNEILLIE : Mademoiselle Onaël, je suis contente aussi de te … de vous revoir. Tu … vous avez bien grandis.
Corneillie ne sais plus trop si elle peut tutoyer ou vouvoyer son amie. Le temps à passé depuis leur première rencontre, et si le tutoiement était venu à ce moment, la, aujourd’hui, qu’en sera-t-il ?
Jean,sois remercié d'avoir su si bien mener ta mission.Je prierais le Très Haut pour qu'il vous garde,comme il le fait si bien.Vous semblez en forme,j'en suis contente!
Jean quand à lui, depuis la mort du seigneur Marchais, comme libérer par l’oppression qu’il pouvais lui faire ressentir parfois, a pris plus d’assurance. Et puis lui aussi à grandis et muris.
JEAN : demoiselle Onaël, je suis ravie de vous rencontré. Je me porte bien je vous remercie. Je suis icelieu afin d’accompagner demoiselle Corneillie, ma jeune Maîtresse, devant votre mère, sa grâce Jézabel d’Apperault
- Onaël
- Nombre de messages : 109
Date d'inscription : 19/06/2007
Re: Le retour de Corneillie
Jeu 28 Avr - 17:45
La réponse,et surtout l'hésitation de la jeune fille avait étouffé un rire a la jeune d'Appérault.Elle se pencha vers elle,et lui murmura a l'oreille quelques mots,masqués par sa main,pour appuyer un peu plus le ton de la confidence
Je pense,au vu de nos jeunes ages,que nous pouvons,toutes deux,ignorer les "demoiselles",et les "vous"
Onaël se redressa,sans attendre de réponse,et s'adressa a Jean qui lui exposait le motif de leur visite.Elle acquiesça,et les invita d'un geste de la main a la suivre
Ma mère m'a prévenu de votre arrivée,et m'a chargé de vous accueillir,comme je l'ai déjà fait.Même si je le crains,nous ne pourrons,cette fois faire un crochet par la cuisine,comme par le passé Jean.
Le sourire espiègle qui étira ses fines lèvres,ne pouvait que rappeler aux bons souvenirs du valet,ce fameux jours,ou il partagea la table des deux filles.
Suivez moi,je vais vous mener a la salle d'audience,ou la Duchesse vous attend
Je pense,au vu de nos jeunes ages,que nous pouvons,toutes deux,ignorer les "demoiselles",et les "vous"
Onaël se redressa,sans attendre de réponse,et s'adressa a Jean qui lui exposait le motif de leur visite.Elle acquiesça,et les invita d'un geste de la main a la suivre
Ma mère m'a prévenu de votre arrivée,et m'a chargé de vous accueillir,comme je l'ai déjà fait.Même si je le crains,nous ne pourrons,cette fois faire un crochet par la cuisine,comme par le passé Jean.
Le sourire espiègle qui étira ses fines lèvres,ne pouvait que rappeler aux bons souvenirs du valet,ce fameux jours,ou il partagea la table des deux filles.
Suivez moi,je vais vous mener a la salle d'audience,ou la Duchesse vous attend
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