Consécration de la Chapelle Saint Louis de France

Bombadil était venu à l'invitation de la baronne de Montmirail et de Villemor, afin de procéder à la consécration de l'édifice qui serait à présent rattaché à la Province métropolitaine de Reims.
Il avait pour l'occasion revêtue ses plus beaux atours. Les nouveaux habits qu'il avait commandé chez un tailleur rémois n'étaient pas encore prêt. Mais les tenues de cérémonies dans lesquelles il avait investi pour son accession au diocèse de Langres faisait encore très bonne impression.
Il s'assura que les instruments dont il avait besoin pour transformer cet amas de pierre couvert par un toit, en chapelle étaient bien disposés sur ce qui servirait d'autel. Tout semblait prêt, et il ne manquait plus que les personnes voulant assister à cette première cérémonie.

Bombadil alla donc sonner les cloches de la chapelle. Et aussitôt un sourire amusé apparut sur ses lèvres. Le son des deux cloche lui faisait pensé à ses débuts sur la paroisse de Marmande. Les cloches n'avaient rien à voir avec ce qu'il avait pris l'habitude d'entendre ; les appels tonitruant des fidèles de Bordeaux, Langres ou Reims étaient bien loin...

Siva Maitre des lieux Nombre de messages : 1558 Date d'inscription : 19/06/2007

La premiere voiture arriva bientot dans le bourg.La route n'etait paslongue depuis le castel,mais l'attelage se pretaitmieux au temps,etonnamment chaud,et aux habits de la Baronne.

Elle s'arreta devant la batisse alors que les cloches sonnaient.Ses yeux s'etait posée fierement dessus,un sourire naissant sur les levres.Tristan l'accompagnait,et descendit lepremier,pour l'aider ensuite a descendre a son tour.
Defroissant legerement la robe aux tons printaniers,d'un vert pale,qu'elle portait,elle verifia que sa couronne etait droite,sa tresse toujours bien faite,et prit son bras.
Onaël descendit a son tour,la suivant de pres.

Quand ils arriverent sur le seuil,elle sourit de plus bel en voyant l'Archeveque de Reims dans le decor.
L'Eglise de Villemor etait assez majestueuse,proportionnelle a la taille de la Baronnie,et a sa lourde histoire.Mais il lui rappelait plus l'humble curé de Marmande qu'elle avait rencontré,plutot que l'Eveque de Langres.
S'inclinant,elle se plia toutefois a l'etiquette,et baisa l'anneau episcopal,avant de se redresser

Monseigneur,c'est un honneur que de vous recevoir icelieu..j'espere que l'Eglise vous sied...Nous nous reverrons sans doute apres la ceremonie...

Nouveau sourire,avant de penser a le laisser a sa tache,la connaissant,et invitant Tristan a le suivrepour aller s'asseoir en attendant les officiers et les panadiers qui bientot arriveraient.

il s'était préparer longuement dans ses appartements, revêtant l'habit d'officier pour la première fois depuis l'incident qui l'avait clouer au lit plusieurs jours. c'est le teint encore pale, les blessures physiques s'estompant peu a peu. celles morale mettraient sans doutes plus de temps a disparaître.

il se regarda un brun nostalgique dans le miroir, il sourit de voir cette tenue de chambellan qu'il quitterais bientot. il ne tarda pas a aller dans la grande cours attendant sa belle et sa fille. il s'habituait peu a peu a cette état de fait, ils pouvaient désormais vivre au grand jour la liaison qui aller dans quelques jours être officialisée.

il alla chercher la baronne dans ses appartements quand la voiture s'avança louant le très haut de ne pas avoir a chevauché dans son état. le cour parcours se termina devant le parvis, il descendit aidant la baronne a en faire de même un léger sourire vers onaelle ponctua sa descente également.

il regarda la chapelle se rappelant la consécration de saint jean un instant. il laissa la baronne saluer l'archevêque et en fit de même. il s'inclina légèrement grimaçant baisant l'anneau épiscopale. il eu peine a se relevé

monseigneur c'est toujours un plaisir de vous revoir.....

il alla s'installer a coté de la baronne souriant

De retour de Langres où il avait laissé là-bas Monseigneur Bombadil ainsi que Marchais, une fois sa mission terminée, Atalan n'avait eu qu'une envie : reprendre la route mais cette fois pour rejoindre sa douce et Villemor. Cette absence lui avait fait prendre conscience de bien des choses et tout en traversant le paysage et la route qui désormais lui était familière, il se rendit compte que tout celà lui avait manqué

Quel plaisir de voir le printemps agir sur tout l'environnement aux alentours et quel plaisir de se retrouver devant les remparts de la Baronnie et de voir que rien n'avait changé si ce n'est un son de cloche qui retentissait aux environs.

Cela faisait quelques temps que Atalan ne s'était pas rendu à l'Eglise non par perte de la foi mais simplement il ne s'était pas donné le temps d'y aller. Surtout que ces prochaines semaines, il se devait d'etre particulièrement assidu au vu des évenements qui allaient se dérouler.

Il se rendit donc dans son bureau afin de voir s'il n'avait pas quelques messages en attente et quelle ne fut pas sa surprise de voir un message de la Baronne signalant la consécration de la Chapelle de Villemor en la présence de Monseigneur Bombadil justement.

Profitant de l'occasion, il ota ses vetements de voyage qui sentaient l'humidité et et qui étaient recouvert par la poussière pour parer sa tenue d'officier de la GM précautionnneusement pliée dans un placard. Il était fier de porter cet uniforme et heureux de voir que la confiance placée en lui par la Baronne n'avait pas été trahie, aucun évenement sinistre n'ayant touché leur mission

Mais il était d'autant plus heureux d'enfin retrouver sa douce. Saisissant une plume et une feuille, il lui adressa un courrier lui enjoignant de le rejoindre à la cérémonie. Ce serait ainsi une belle occasion de se retrouver tous les deux dans la maison du Seigneur et surtout un avant gout de la cérémonie de leur mariage . Il fallait de plus prévenir les gardes en faction et Jean de son absence temporaire pour raison "religieuse". Mais celui ci devait surement s'en douter

Point de temps pour le repos.Il avait toute sa vie pour cela et c'est le sourire aux lèvres qu'il se rendit en direction du son que procurait les cloches. Il n'avait jamais osé rentrer dans l'Eglise de Villemor, tant celle ci l'impressionnait par sa dimension. Elle était à l'image de la Baronnie, imposante et majestueuse.

Une voiture aux armes de la Baronne se tenait devant le parvis de l'église.

Surement les maitres de maison qui sont déja arrivés pensa t il

Accélérant le pas de crainte d'arriver en retard et pressé de gagner l'Eglise il apercut dans le cloitre Monseigneur Bombadil qui allait s'en nul doute présider la séance au coté duquel se tenait la Baronne Siva, accompagnée de Tristan qui revetait là sa tenue de Chambellan et qui semblait se porter mieux désormais. Car tous deux ne s'étaient point vu depuis l'attaque subie par Tristan. Il était heureux de le voir avec une meilleure mine et aux cotés de sa belle inconnue. Tous deux semblaient serein et celà se comprenait, leur mariage étant désormais officiel.

A son entrée, Atalan se signa et fit le signe de croix avant de s'engager vers ses occupants.

Mes seigneurs, ravis de vous revoir à nouveau et de voir que tout le monde se porte à merveille

Sur ces mots, il s'inclina devant l'assemblée en guise de salut et se releva le sourire aux lèvres avant de prendre place à son tour sur les bancs en attendant de voir apparaitre sa douce

Silane avait été mise au courant de la consécration de la chapelle Saint Louis.Elle était restée ces derniers jours alors que Kaarolane était en voyage et que Tristan poursuivait sa convalescence.

Elle pensait que ce lieu servirait surement pour quelques évènements à venir et la Baronne en était certainement impatiente.

Elle pénétra dans cet endroit ou la fraicheur était bienvenue et se signa avant de se diriger vers un banc.Elle admira les vitraux qui laissaient passer une lumière douce.

Elle chercha des visages connus en dehors de la Baronne et de Tristan qui lui parut encore bien pâle et elle fit un signe de tête à Atalan qui venait de rentrer de mission.

Elle reverrait Monseigneur Bombadil qu'elle avait déjà vu pour le baptême du filleul de Scomino et pour celui d'Océade.A cette évocation son regard se voilà légèrement car cette fois elle était seule et la présence de son mari lui manquait.

Heureusement elle aimait travailler à Villemor et s'entendait bien avec le nouveau héraut.Justement il allait falloir penser aux prochaines réjouissances avec les fiançailles à venir.Elle pensa aussi qu'elle devrait veiller à la bonne installation de la sœur de Tristan dont la venue était annoncée.

Kaarolane Héraut Nombre de messages : 259 Date d'inscription : 14/10/2008

En voyage à Troyes pour recruter un Courrier de Champagne et attendre son tendre partit en mission, la jeune femme reçut un courrier l'invitant à se rendre à la consécration de l'église Saint Louis. Kaarolane se délecta de quitter cette ville qu'elle affectionnait mais qui était de plus en plus sombre par le départ de beaucoup d'habitants. Et d'autant plus éprouvant qu'il y avait un Troyen qui lui rappeler une partie de sa vie qu'elle voudrait laisser reposer en paix. Elle avait nombreux projets à réaliser et le fantôme de son précédent futur mari n'était pas le bienvenue dans ceux la... Une fois le courrier de son compagnon rangé elle ne tarda à prendre le chemin de Villemor où il s'y passait un grand évènement.

Le voyage fut ponctué par la beauté de la nature à cette saison et la pensé de tout ce que lui évoquait la baronnie autant sur un plan présent que ce passé qui ne la quittait pas. Le passé laissa place au présent et à son futur, leur futur. Un futur commun que jamais personne n'aurait osé imaginait l'hiver dernier... A part les principaux intéressés qui s'autorisaient à le rêver aux moments de leurs escapades interdites. Aller à la consécration de cette église, invité par Atalan n'avait pas qu'une seule signification pour Kaarolane. C'était enfin le moment de montrer leur amour au Très Haut, et surtout, combien tous deux étaient près à tout pour être ensemble.

Le paysage lui semblait de plus en plus familier, la forêt de Conflans se rapprocha mais ce n'était pas la destination et la voiture continua sa route vers la Grande Maison. Le soleil lui frappait sur la tête et elle commençait à être impatiente de sentir la fraîcheur de la grande église. Eglise dans laquelle elle n'était jamais entré, par simple timidité car sa façade haute en imposait. En y pensant elle se fit la réflexion qu'elle était comme la propriétaire, imposante et pleine de fraîcheur.
Enfin les remparts lui apparurent et elle entendit même un son de cloche inhabituel... La cérémonie allait surement débuter d'un moment à l'autre!Très vite elle arriva dans la grande cour ou il n'y avait plus personne. Bien évidemment, elle était en retard. Elle descendit vite, regarda son accoutrement, se défroissa quelque peu, aplatit ses cheveux ébouriffés par le voyage et ne tarda plus à entrer. Doucement d'abord de peur d'interrompre la parole puis en voyant que l'archevêque était afféré à autre qu'à parler elle avança avec un peu plus d'assurance. Elle salua Silane qui avait l'air bien triste et ne douta pas que son mari devait lui manquer, comme Atalan avait pu être un gros manque durant sa mission. Une fois arrivée à hauteur des premiers bans où étaient installés la baronne qui portait sa couronne qu'elle ne lui avait pas vu depuis son entrée dans la baronnie, Tristan et Atalan vêtus de leurs habits d'officiers. La jeune femme se promis de prendre contact avec un tailleur, pour elle aussi avoir un habit de cérémonie qui serait tout de même mieux que ses braies, si jolies soient elles. Tristan était encore pâle malgré les jours passés depuis son départ. Elle espéra qu'il n'avait pas encore perdu du sang comme il lui était arrivé en taverne un soir. Cela ralentissait forcément sa guérison. Elle s'inclina devant la baronne et son compagnon, puis l'évêque en disant.

Bonjour dame, messeigneurs. C'est un plaisir que d'être avec vous en ce jour important pour la baronnie.

Puis concentra son attention sur Atalan bien plus bronzé que lorsqu'il l'avait quitté et ses cheveux un peu plus longs aussi. Tout cela n'avait rien pour lui déplaire. Elle s'assit près de lui et lui pris la main, juste pour ne pas faire plus et lui chuchota.

Je suis contente de te voir...

Juste pour ne pas dire plus...

Les cloches sonnaient, et les panadiers, ainsi que les officiers de la Grand Maison de Champmarin s'installaient sur les bancs prévus à cet effet. L'officiant les salua au fur et à mesure de leur arriver, répondant à leurs salutations, et leur rendant leurs sourires.
Les officiers avaient leurs places réservées au premier rang. Une fois que le balancier des cloches eut cessé, et que le son se fut atténué, Thomas commença la cérémonie. Avant toute chose, il convenait de consacrer la chapelle. Mais avant tout, saluer les personnes présentes s'imposait. Il s'adressa donc à l'assemblée des fidèles.

Chers fidèles, Mes Enfants... Je vous remercie d'être venu si nombreux ce jour afin d'assister à la consécration de ce qui va devenir votre lieu de culte, l'Eglise Saint Louis de France.

L'archevêque fut agréablement surpris par la portance du son dans l'édifice. Sans atteindre celui d'une cathédrale, ce qui n'était d'ailleurs absolument pas nécessaire, la voix résonnait bien contre les pierres massives du bâtiment, et il ne serait pas nécessaire d'élever outre mesure la voix pour se faire entendre des fidèles.

D'un coup d'oeil aux enfants de choeur qui le seconderait aujourd'hui, il les fit s'activer. L'un porterait un petit récipient d'eau, et vint se placer auprès de l'évêque, qui la bénie, la signant de la main.

Que par cette eau, symbole de vie, ce bâtiment soit sanctifié et purifié.

Et l'archevêque, après avoir arrosé l'autel, entreprit de faire le tour du bâtiment, déversant de-ci de-là quelques goûtes d'eau bénite...

Le prévôt était arrivé juste avant que l'archevêque ne commença la cérémonie, le teint blafard, l'œil vitreux. Il salua rapidement mais avec convenance la Baronne, le chambellan ainsi que les autres officiers de la Grande Maison.

Il était de forte méchante humeur ces derniers jours, un vilain rhume l'ayant contraint à rester au lit pendant une longue période. Et pendant ce temps d'inactivité, son travail n'avançait pas, ce qui l'embêtait à un niveau plus important que la maladie. Mais à l'occasion de la consécration de l'église de Villemor, il avait prit sur lui afin d'être présent.

Et maintenant il suivait la cérémonie, essayant de ne pas trop la perturber de par sa toux...

Siva Maitre des lieux Nombre de messages : 1558 Date d'inscription : 19/06/2007

Siva avait salué le Prevoot qui avait mauvaise mine,et suivait a present la consecration,regardant l'Archeveque de Reims s'activer.Elle songea a sa fille,absente ce jour,febrile et restée allité pour preserver sa santé.

Elle avait du faire montre de patience pour convaincre Onaël de ne pas sortir,lui promettant qu'elle serait retabli pour les fiancailles,et que l'Archeveque y serait aussi.
A cet instant,elle s'etait demandé si la jeune fille etait plus contrariée de rater l'evenement religieux,ou la presence du Chapelain nouvellement nommé.

Le nom de l'Eglise la fit frissonner,tant elle affectionnait Saint Louis.A ses yeux,le plus grand des Roys de France,si pieux et si grand,qu'il fut canonisé.Un modele de valeur et de vertus qu'elle tentait de suivre tant bien que mal.
Son regard revint enfin sur l'officiant,rassuré par lapresence d'Arman,pres d'elle.

Seb_Goku Bailli Nombre de messages : 417 Date d'inscription : 19/06/2007

Quand Seb arrivait a la chapelle,
les cloches se mirent a sonner,
il compris qu'il était légèrement en retard ..

Lorsqu'il rentrait dans l'édifice, Monseigneur Bombadil commencait tout juste la cérémonie,
Seb alla prendre place aussi discretement que possible dans l'assemblée

Une fois l'Église consacrée, l'officiant revient vers l'autel, afin de clore la cérémonie. Le saint bâtiment porterait à présent le nom d'église Saint Louis de France, et il convenait de parler aux résidents de ce saint.

Chers fidèles, nous voici à présent en l'Eglise Saint Louis de France, église de la paroisse nobiliaire de Villemor.

L'archevêque ouvrit son livre des vertus, qui reposait sur un pupitre en bois, derrière l'autel, afin d'en lire un court passage.

Saint Louis fut Roi de France, et au delà de cela, un fervent aristotélicien. Prions aujourd'hui pour son souvenir, et pour que ses actes et ses paroles nous guide dans nos vies.

Toute sa vie, la parole est très importante chez Louis IX. Il aime citer des exemples et des anecdotes qui lui permettent d'affirmer sa foi. Certaines de ses plus célèbres paroles lui survécurent : « ne fait pas à ton prochain ce que tu ferais à ta mère », ou encore le célèbre « Quand le fruit est mûr, il est temps de le lancer sur l’hérétique ». C’est donc par les paroles du roi que ressort sa foi profonde. Louis IX incarne l’idéal du prud’homme, à la fois pieux, courageux, bon, intelligent et sage, un homme qui défend la foi aristotélicienne par son courage.

Que chacun ici retienne que c'est par la parole, et le courage de défendre la vraie foi que nous irons vers le progrès. Il faut avoir la volonté et le courage de promouvoir les idées et les valeurs qui nous font appartenir à la communauté des croyants en dialoguant, et enseignant les paroles divines. C'est là, à mon avis, l'un des points important de la vie de Saint Louis.
L'autre point, qui, je l'espère sera mis à l'honneur par les membres de la Maison de Champmarin est l'exemple qu'à su donner Saint Louis dans son investissement aussi bien dans le domaine temporel que spirituel. Il est bien souvent le cas, hélas, où l'on considère ses domaines comme incompatibles. Mais Saint Louis est là pour nous prouver que les deux domaines sont étroitement liés, et que la plénitude ne peut être acquise s'ils sont dissociés. C'est la raison pour laquelle, je ne puis qu'inviter chacun d'entre vous, dans ses tâches quotidiennes, à ne point oublié les paroles divines, et les avoir toujours en tête même dans vos travaux au sein de la Cité.

Je pense que ce sont à ces valeurs de piété, d'investissement dans la cité, de dialogue et de courage auxquelles pensait la baronne de Villemor, lors du choix du nom de son Eglise ; et le Très-Haut seul sait comme elle fut bien inspirée.

Bombadil eut un regard souriant vers la baronne, avant de conclure la cérémonie.

Chers enfants, gardez cela à l'esprit, et que l'Eglise Saint Louis soit votre refuge et celui de votre foi, tant que vous serez sur les terres de Villemor.

Allez en paix.

Ahh, ces recrues...Elles lui en feraient voir de toutes les couleurs...Les nouveaux soldats avaient un sacré caractère, et il falllait toute sa patience, voire ses coups de gueule pour en venir à bout.

Dès lors, elle ne passait qu'en coup de vent à Villemor, juste pour surveiller l'avancement de la guérison de Tristan, qui, malgrè ses recommandations, se levait et avait repris ses activités, fébrile et hyper-actif. Elle ne lui en voulait pas trop, car sa fièvre venait plus des derniers préparatifs pour le grand évènement qu'il allait vivre plutôt que de ses blessures qui se refermaient plutôt bien.

Quand à Cedmisc, cela faisait bien plus d'une semains qu'ils s'étaient à peine croisés, à son grand damne.

Heureusement, la consécration de l'Eglise et les fiançailles qui allaient suivre les réuniraient sans nul doute.

Au petit matin, elle avait troqué sa tenue de Générale, braies, bottes montantes, chemise de lin et insignes militaires, pour revêtir une tenue plus féminine et estivale: lègère robe de coton aux couleurs de l'été, broderies de soie, petites poulaines de cuir fauve, ses longs cheveux noués avec des rubans or. Elle avait loué un léger attelage pour se rendre à Villemor.

Le temps était doux et des senteurs de blé mûrissant flottaient dans l'air.

Arrivée dans la Grande Cour, elle avait croisé bon nombre de valets s'affairant, mais aussi des convives qui se dirigeaient vers l'Eglise, ainsi que les gens de la Maison.

Elle suivit le flot, jetant un coup d'oeil à droite et à gauche. Elle sourit au passage à ses amis, puis repéra Ced, les yeux gonflés et le nez rouge.

Elle se dirigea vers lui immédiatement,s'asseyant à ses côtés. Elle lui prit discrètement la main et lui murmura, se penchant vers lui:

"Bonjour, mon tendre...Je suis vraiment heureuse de te voir ici..."

Puis elle reporta son attention sur Bombadil qui officiait, souriant en voyant son professeur de médecine si sévère dans son bel accoutrement.

Le jeune homme sourit en voyant sa compagne arriver et s'installer à côté de lui. Depuis quelques jours ils ne se voyaient qu'en coup de vent, lui étant malade et elle toujours aussi occupée. Il lui répondit, dans un sourire:

"Moi aussi je suis content que tu sois là."

Il serra la main de Belphegore et oublia pendant quelques instants ses maux de tête. Puis il se remit à écouter l'office de monseigneur Bombadil...

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