Re: Garde à vous, De Lagarde arrive.. (accouchement suite^^)

teia Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 21/05/2011

La Duchesse ouvrit enfin les yeux même si cela ne dura pas longtemps, le plus dur était fait. Il ne lui restait plus qu'à se reposer et à continuer les soins quelques jours De la nourriture et du repos remettraient vite sa grasce en forme.

Jacquotte qui était partie à la cuisine sûrement revint avec la nourriture demandée.

Le bébé.. vivant ? Aalis ?

Oui votre grasce, les deux bébés vont bien et vous avez bien travaillé, il y a une petite Duchesse et un petit Duc. La Duchesse votre mère est entrain de s'occuper du petit garçon. Quel est le nom du petit Duc votre grasce?

Teia s'approcha pour vérifier que sa maîtresse n'avait pas de température.....

Voulez-vous que je vous soulève un peu car il faudrait que vous buviez et mangiez un peu?

Un sourire étira ses lèvres en entendant Teia. Des jumeaux bien vivants.. Elle regarda en direction de Siva tentant de voir son fils puis répondit à Teia :

Maixent..

Enuite elle tenta de se relever seule, n'y parvint pas et se laissa retomber sur les oreillers, fermant à nouveau les yeux qu'elle rouvrit un instant aprés.

Le lit.. souillé.. changer.. Jacquotte ?

Faible oui mais pas au point de manger dans un lit souillé de sang et de vomissures.
Les courtines étaient tirées du coté de la porte et c'était heureux pour les deux hommes présents dans la piéce.
Jacquotte changea le drap du lit puis aida sa maitresse a rêvetir une tenue plus propre, chose dont elle fut remerciée par un sourire de la jeune maman qui se laissa ensuite soulevée par les deux femmes pour être installée plus confortablement.

Oui, Teia.. boire et manger.. ensuite bénédiction des jumeaux.

teia Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 21/05/2011

Le lit était changé, la Duchesse aussi et les bébés tout beaux près de leur maman. Il ne manquait plus que le Duc et l'homme de Dieu qui attendait à côté pour bénir les enfants.

Il faudrait quand même que la Duchesse se nourrisse un peu après les heures qu'elle avait passé. Il fallait qu'elle reprenne des forces.

Teia s'approcha du plateau qui avait été déposée et le donna à sa maîtresse.

Votre grasce, vous devriez vous sustenter un peu avant que ses messires ne viennent pour la bénédiction des enfants.

Elle se recula et attendit qu'on lui dise de s'éloigner. Elle aurait bien voulu assister à la bénédiction mais peut-être n'était-ce pas possible. Elle se dit qu'elle avait vraiment beaucoup de choses à apprendre.

Elle regarda ses bébés, sourit toute fière, puis demanda à Jacquotte de les installer dans un petit lit.
Ensuite elle se tourna vers Teia, lui faisant signe d'ouvrir les courtines derriére lesquelles se trouvait les deux hommes et lui chuchota :

J'ai juste soif.. aprés cela nous bénirons les jumeaux.

La jeune mère se laissa aller contre les oreillers, baillant le plus discrétement possible, n'ayant besoin en réalité que d'une chose, récupérer de sa fatigue.

Siva Maitre des lieux Nombre de messages : 1558 Date d'inscription : 19/06/2007

Oceade reprenait conscience peu a peu,alors que la Duchesse finissait de soigner le second enfançon,et de le preparer.Bientot les deux enfants etaient reunis,et Siva approcha le fils de sa mere,alors que Teïa lui apprenait la nouvelle.Soulagée,elle se lava les mains,se debarassant des souillures,et observa la Dame de Reigny,souriant,touchée et sentant la tension des instants precedents redescendre peu a peu.
Elle se pencha sur Oceade et deposa un baiser sur son front,lui murmurant quelques felicitations a l'oreille.Des mots que seuls une mere aimante sait trouver a cet instant.Se relevant,alors que Jacquotte s'affairait,elle retourna vers les enfants,caressant leur joue respective et les regardant,les yeux brillants,avant de se reprendre,et de se mettre au coté de la medicastre.

Alors qu'on allait chercher les deux hommes,elle se regarda du coin de l'oeil la jeune femme Hospitalier,se retrouvant dans ses gestes,et ses hesitations,elle,qui fut aussi une jeune recrue,assignée a la medecine,sous les ordres de celui qui fut son mentor dans la branche,roturiere et ignorante de bien des choses.Elle croisa son regard,et resta un instant dessus,avant de se pencher a son oreille

Merci...

Un simple mot,mais qui dans sa bouche prenait une ampleur insoupconnée.Un sourire discret l'appuya,avant qu'elle ne reporte son attention sur la petite assemblée qui se formait a present.Le Cardinal Archeveque entré,la benediction des jumeaux pourrait se faire.Siva ne bougea pas,et resta pres de Teïa,pour lui faire comprendre,a sa maniere,qu'elle pouvait rester a ses cotés.
Une fois le rapide office achevé,il lui faudrait rentrer,se changer,et voir aupres de ses gens,pour faire venir avant le soir,un second lit,et une seconde nourrice.Deux enfants changeaient la donne,quand il s'agissait de les allaiter ou de leur confort.Surtout quand cela n'etait pas vraiment prevu.

Le cardinal-archevêque avait patienté dans le petit salon, avec l'époux. Il était d'usage que les hommes restaient entre eux lors de l'accouchement. Il échangea quelques rares mots avec le Duc entre deux prières afin d'attirer la bénédiction de Dieu sur la chambre d'accouchement. La naissance d'un enfant était un évènement heureux ; perpétuer l'oeuvre du Très-Haut et participer soi-même à la Création était quelque chose de formidable. La mort de la mère était un évènement heureux ; que la femme retourne auprès du Créateur de toute chose et connaisse le bonheur suprême au Paradis Solaire était quelque chose de formidable. Mais bizarrement, le cardinal avait toujours un peu de mal à faire accepter le deuxième point. Aussi priait-il donc avec toute la ferveur dont il était capable pour que l'enfant et la mère se portent bien.
Puis, vint le moment de vérité. On l'appela, avec l'époux dans la chambre. Tout ne semblait pas se dérouler comme prévu. Le Duc portait déjà sa progéniture dans les bras, mais un autre enfant semblait se présenter. S'il était difficile d'expliquer le décès, regrettable mais heureux, rappelons-le, d'une mère, cela devenait quasiment impossible si un enfant mourrait en même temps. Le cardinal redoubla de prière, tandis qu'il suivait Jacquotte.
Il pénétra dans la chambre, le travail semblait achevé, et le cardinal adressa un sourire à la mère, visiblement éprouvé. Il adressa également un salut poli à celle qui devait être le médicastre, et s'inclina respectueusement bien que très rapidement devant sa suzeraine.

Il se dirigea ensuite vers le petit lit, où les deux enfants, vivants, étaient finalement rassemblés.

Voilà du bien bel ouvrage, Mes Enfants.

Les félicitations s'adressaient autant à Océade qu'à Thibaud. Il retourna son attention vers les enfants. Il prit un flacon d'eau bénite qu'il portait à la ceinture de sa robe, il en aspergea à deux reprise le petit lit et leurs occupants.

Seigneur, béni ces enfants, accorde-leur une vie longue et vertueuse, baignée de ton amour. Loué sois-Tu de nous permettre de perpétuer Ton œuvre. Veille également sur leurs parents qui ont prouvé leur attachement à Tes préceptes, et l'amour qu'ils Te portent.

Deux nouveaux jets d'eau bénite clôturèrent la bénédiction. Thomas recula un peu, se plaçant aux côtés de sa suzeraiine, laissant les époux se retrouver paisiblement.

teia Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 21/05/2011

Teia avait donné un verre de vin à sa maîtresse. Celle-ci avait soif ce qui était tout à fait normal après un si long travail puis elle avait ouvert les courtines et c'était reculée. Elle regardait avec admiration ses deux bébés qui lui rappelait les siens restaient avec la nourrice. Ils étaient si mignons dans leur petit lit, serrés l'un contre l'autre. Ils reposaient en paix. La vie venait de commencer pour eux....

Elle regardait à la dérobée la Duchesse mère qui c'était approchait et vint se placer près de Teia. Elle sentit son regard. On pouvait lire sur ses traits tout le bonheur que cette descendance lui apportait. La Duchesse mère se pencha :

Merci...

Elle ne saurait jamais ce que ce simple mot avait donné de bonheur à Teia. Elle savait qu'elle était quelqu'un d'important en Champagne et surtout la mère de sa maîtresse pour qui elle avait un profond respect. Un lèger sourire et pas un mot, c'était sûrement l'autorisation de rester aussi elle ne bougea pas et attendit la venue du Duc et de l'homme d'église qui devait bénir les bébés.

Ils avancèrent et le cardinal-archevêque prit un flacon d'eau bénite qu'il portait à la ceinture de sa robe, et il en aspergea à deux reprise le petit lit et leurs occupants.

Seigneur, béni ces enfants, accorde-leur une vie longue et vertueuse, baignée de ton amour. Loué sois-Tu de nous permettre de perpétuer Ton œuvre. Veille également sur leurs parents qui ont prouvé leur attachement à Tes préceptes, et l'amour qu'ils Te portent.

La bénédiction était fini et Teia regarda ses maîtres....ils feraient sans aucun doute de merveilleux parents. Dans quelques temps pensait-elle, des petits pas résonneraient dans le château. Elle sourit......